Le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) procédera jeudi prochain à l'inauguration officielle de son bureau en Algérie, a annoncé hier, lors d'une conférence de presse à Alger, la représentante de cette institution en Algérie, Assitan Diarra-Thioune. La cérémonie d'inauguration se déroulera en présence du président du groupe de la BAD, Donald Kaberuka, ainsi que des ministres algériens des Finances et des Affaires étrangères, Karim Djoudi et Mourad Medelci. Avec l'ouverture officielle de son bureau en Algérie, la BAD porte à 25 le nombre de ses représentations opérationnelles sur le continent africain. Parallèlement à cette politique de décentralisation, l'institution financière multilatérale africaine escompte augmenter son capital afin de pouvoir consolider ses capacités de financement et répondre en conséquence aux besoins de développement en Afrique. Pour ce faire, la BAD compte sur l'apport de ses 77 pays membres, africains et non africains, dont l'Algérie, qui en est le quatrième plus important actionnaire africain et jouit actuellement d'une situation financière confortable. Tout récemment, les gouverneurs de la BAD ont plaidé en faveur d'une augmentation de capital de 200%, dont la décision définitive devrait intervenir en mai prochain, lors des assemblées annuelles de cette institution régionale. Rencontré en janvier dernier à Tunis, le président de la BAD, Donald Kaberuka, nous a indiqué que l'ouverture du bureau de cette institution en Algérie découle de la nécessité d'instaurer un nouveau type de relations entre les deux parties, en fonction des nouvelles donnes économiques. Il s'agit, avait-il précisé, « d'accompagner la transition de l'économie algérienne avec du personnel compétent ».