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“La suppression du crédit à la consommation a eu un impact sur les activités de la banque” M. Gérald Lacaze président du directoire de Société Générale Algérie
Après Blida, Tizi Ouzou, la banque Société Générale Algérie est allée hier à la rencontre de ses clients de Rouiba, lors d'une journée “rencontre entreprise” organisée à l'hôtel Hilton d'Algérie, pour leur présenter ses différents produits et services, en matière d'accompagnement de financement de leurs projets, de leasing, d'opération de commerce extérieur. L'objectif est de maintenir une certaine proximité avec les chefs d'entreprise, clients de la banque. Malgré une année 2009 quelque peu contraignante, Société Générale Algérie (SGA) élargit, petit à petit, son réseau et développe ses activités de banque de détail. Alors que leur nombre ne dépassait pas 8 à fin 2004, la banque affiche 58 agences en activité début 2010, présente dans 15 grandes wilayas et devenant, d'année en année, un peu plus proche de ses clients. L'objectif est d'atteindre 90 agences à fin 2010 et 110 agences à fin 2010. Les clients qui, n'ont pas hésité à critiquer le service offert par cette banque, se plaignant des lenteurs dans le traitement de leur demande de crédit qui, selon un importateur de matière première, a duré plus d'une année. Le représentant de SGA, M. Abdelaziz Bekhouche, a trouvé lui-même ce délai anormal d'autant que c'est un renouvellement de demande. En d'autres termes, la banque connaît bien son client. Cependant, M. Abdelaziz Bekhouche a expliqué que “ce dysfonctionnement” par la réorganisation du réseau de la banque en 2009, une réorganisation qui devrait optimiser l'efficacité commerciale et mieux répondre aux attentes des clients. Mais aussi, selon M. Ridha Tekaia, directeur commercial et réseau, par la surprise créée par la mise en place du crédit documentaire, comme unique mode de financement des importations, auquel il fallait trois à quatre mois d'adaptation. “Cela a impliqué un réaménagement de nos services aussi bien internes qu'au niveau des agences. Une réorganisation qui a été assez longue. On ne forme pas des spécialistes en crédit documentaire en quelques jours. Mais aujourd'hui l'engagement a été pris pour le traitement du dossier en cinq jours, voire trois jours”, a ajouté le président du directoire de la banque M. Gérald Lacaze, lors d'une rencontre avec la presse. Concernant la suppression du crédit, M. Gérald Lacaze affirme avoir pris acte. “Société Générale Algérie est une banque algérienne qui opère dans le cadre de la réglementation algérienne”, a-t-il précisé, reconnaissant que la suppression du crédit à la consommation a eu “un impact sur les activités de la banque”. D'un autre côté, SGA a pris note de l'orientation souhaitée par le gouvernement, en développant le crédit immobilier. M. Gérald Lacaze indique qu'aucun personnel n'est licencié pour raison économique. “Ce n'est pas une politique du groupe”, a-t-il indiqué. Cependant un certain nombre d'employés ont été réaffectés dans d'autres agences. La SGA a révisé son organisation autour de trois pôles : commercial et réseau, support et enfin finance, flux et systèmes d'information. On évoque la mise en place d'un business center, un dispositif commercial dédié à la petite et moyenne entreprise. Le premier sera lancé à Chéraga. L'objectif recherché à travers cette nouvelle architecture est de développer l'expertise métier. La bonne santé de SGA s'affiche aussi à travers deux autres indicateurs : de 416 personnes en 2004, l'effectif de la banque a triplé avec 1 276 personnes à fin mars 2009. Au-delà du réseau et du personnel, Société Générale Algérie, c'est aussi plus de 249 223 clients (228 992 particuliers, 17 128 professionnels et TPE, 2 860 PME et 243 grandes entreprises). Le total d'engagement est estimé à 194 milliards de dinars. Les fonds propres de la banque dépassent les 20 milliards de dollars.