Le ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, Djamel Ould- Abbès, a clôturé, lundi, les travaux de la deuxième université permanente de la Communauté algérienne à l'étranger tenue cette année à El-Oued sous le thème “Femmes et développement : quelle approche solidaire et participative ?” Dans son allocution, M. Ould-Abbès a précisé que la mission principale de l'université permanente de la communauté reste pour l'Etat un espace d'écoute de la communauté dans sa diversité multiforme qu'elle soit dans les pays arabes, d'Europe ou autres, sans distinction. Pour lui, le conseil consultatif dont l'élection de ses membres et l'installation officielle qui auront lieu durant ce mois de mars, va se charger de différentes préoccupations de la communauté. Il a souligné que ce conseil ainsi que cette université doivent rester loin de toutes pratiques politiciennes ou incursions partisanes, faisant allusion à quelques partis et hommes politiques qui cherchent une certaine représentativité dans ledit conseil. M. Ould-Abbès a demandé aux Algériens à l'étranger de respecter les traditions et les coutumes des pays où ils vivent et en contrepartie l'Etat défendra leur dignité et leurs droits. Et d'ajouter que l'Etat soutient les Algériens à l'étranger mais il ne pourrait jamais transférer des aides financières et matérielles pour leurs associations à l'étranger. Par contre, a-t-il expliqué, on peut financer leurs importants projets réalisables en Algérie. La preuve, a-t-il souligné, c'est que son ministère a signé 25 conventions avec des associations de la communauté pour la réalisation des projets dits “starter”. Si l'université d'El-Oued portait sur la femme et le développement, la prochaine université, selon lui, porterait sur la jeunesse et elle va évoquer les problèmes des harragas. Elle se tiendra l'été prochain en France après que le ministère aura eu l'accord du président. Les 400 participants, à savoir 250 de l'étranger et 154 nationaux, ont débattu dans des ateliers d'importants axes liés à la femme, et qui ont touché les volets sociaux, économiques, politiques, culturels et législatifs. En tout, 96 communications ont été présentées, mais au détriment de réels débats, ce qui a poussé le ministre à demander aux rapporteurs de réviser les rapports finaux afin d'équilibrer les communications avec les débats.