La veille du 8 mars, journée de la femme, plus de 2 000 militantes de la cause des femmes étudient au siège de l'Onu l'évolution de la condition féminine dans le monde depuis 15 ans. L'entourage de Ban Ki-moon a annoncé la mise sur pied d'une entité internationale chargée une promesse de l'organisation qu'il préside et dont la 54e session de la Commission de l'ONU sur le statut de la femme s'est ouverte cette semaine à New York. En septembre dernier, l'Assemblée générale des Nations unies avait accepté la création au sein de l'ONU d'un nouveau département doté de forts pouvoirs qui rassemblerait sous sa coupe les activités de plusieurs organes déjà existants relatives aux questions concernant les femmes. Elle avait adopté par consensus une résolution approuvant la formation de la nouvelle entité, devant être dotée d'un budget conséquent et dirigée par quelqu'un qui aurait le grade de secrétaire général adjoint sous l'autorité directe du chef de l'ONU. À l'ONU, on indique que Ban Ki-moon doit annoncer son choix prochainement. Selon des informations de presse, la présidente du Chili Michelle Bachelet, dont le mandat prend fin ce mois-ci, figure parmi plusieurs femmes de renom qui pourraient obtenir le poste. La session de la Commission du statut de la femme de l'ONU est l'occasion de passer en revue l'évolution de la condition féminine dans le monde depuis la Conférence internationale de Pékin de 1995.