Le porte-parole du Comité de la société civile d'El-Kseur (CSCE), Ali Gherbi, a animé, hier, à El-Kseur, un meeting populaire. L'intervenant s'est longuement étalé sur les raisons du retrait du Comité de la société civile d'El-Kseur (CSCE) de la CICB et avertit ceux qui veulent torpiller le mouvement citoyen de l'intérieur. Il a réaffirmé “la décision irréversible du retrait du CSCE de la CICB”, avant d'expliquer les raisons. “On a fait beaucoup d'efforts pour sauvegarder la cohésion du mouvement, mais certains délégués qui ne représentent qu'eux-mêmes veulent le torpiller aujourd'hui pour des considérations politiciennes”, déclare-t-il en substance. Ces délégués, que l'intervenant s'abstient de citer nommément, sont accusés d'obéir aux injonctions de leur parti. Ali Gherbi s'appuie sur certains précédents que le mouvement a fini par dépasser. “Aujourd'hui, parce que l'enjeu est différent, ces délégués reviennent à la charge”, soutient-il. Entendre par-là l'élection présidentielle. Abordant l'offre de dialogue du pouvoir, Ali Gherbi revient sur la genèse et la position du mouvement. “On a fixé nos préalables et dès qu'ils commencent à être satisfaits, certains délégués inventent d'autres”, avance-t-il. Et de dénoncer : “Les relais du pouvoir ont compromis la libération des cinq détenus de Kherrata.” Ali Gherbi n'a pas manqué de tirer aussi sur les partis politiques qui veulent casser le mouvement. Là aussi, il ne cite personne. “Nul ne pourra dévoyer le mouvement de ses objectifs”, clame-t-il. Par ailleurs, le délégué de Béni Djellil, Zahir Aït Ahmed, a abondé dans le même sens. Toutefois, il a appelé à la sagesse et à la vigilance. L. O.