Six familles de plus de trente personnes sont livrées à elles-mêmes depuis le séisme du 21 mai dernier. Ces sinistrés n'ont eu droit qu'à deux tentes dressées sur le dépotoir du quartier Stamboule, à Bordj El-Kiffan. Pour pouvoir survivre, ils ont dû ériger des abris de fortune avec du plastique agricole. Originaires en majorité de la région de Béni Slimane dans la wilaya de Médéa, ces sinistrés, qui avaient fui le terrorisme, sont aujourd'hui les oubliés des autorités. Ils ne reçoivent aucune aide et c'est un véritable SOS qu'ils lancent aux autorités, d'autant que leurs conditions de vie sont intolérables.