L'adoption d'une proposition de loi criminalisant le colonialisme français en Algérie dépendra de “la circonstance et de la conjoncture”, a déclaré hier à Alger le président de l'Assemblée populaire nationale algérienne (APN), Abdelaziz Ziari. “Son adoption ou non (de la proposition de loi, Ndlr) dépendra de la circonstance et de la conjoncture dans laquelle nous serons à ce moment-là”, a déclaré M. Ziari en marge d'une cérémonie organisée à l'occasion de la Journée internationale de la femme. Le texte a été adressé selon la procédure au gouvernement “pour avis”, a-t-il ajouté. “Nous attendons maintenant l'avis du gouvernement. Mais cette proposition n'est pas inscrite à l'ordre du jour de la session de printemps. Nous nous en remettrons, par la suite, au bureau (de l'APN) pour voir ce qu'il y a lieu de faire”, une fois la réponse du gouvernement reçue, a-t-il précisé. L'Exécutif dispose de deux mois pour répondre favorablement ou négativement, selon M. Ziari ajoutant que sa “marge d'appréciation est importante”.