Le contrôle d'une salle de prière, sise à la cité universitaire l'ETO, est devenu l'enjeu de la guerre que se livrent, ces derniers jours, les “salafistes” et les “frères musulmans”, apprend-on auprès d'une source sûre. Ce bras de fer opposant les deux tendances intégristes avait suscité l'arbitrage d'une tierce personne étrangère à l'université. Ce cas renvoie aux luttes que menaient les intégristes pour le contrôle des universités, dans les années 80. Pour rappel, I'étudiant Kamel Amzal a été froidement assassiné par la horde islamiste à Ben Aknoun. Les rappels du dernier colloque sur le terrorisme, consistant à dire que “I'intégrisme n'est pas encore vaincu”, trouvent toute leur signification dans ce qui se passe à la cité universitaire de l'ETO d'Oran.