Sidi Bel-AbbÈs Pour falsification de faux billets, trois faussaires écroués Les éléments du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Sidi Bel-Abbès ont procédé, au niveau d'un barrage routier situé sur la RN13, près de la localité de Sidi Hamadouche, à l'arrestation de trois individus, dont un ressortissant malien spécialisés dans la fausse monnaie. Les mis en cause, qui voyageaient à bord d'un véhicule en provenance d'Oran, étaient en possession de feuilles blanches découpées en forme de coupures de mille dinars, représentant un montant de cent millions de centimes et prêtes à être reproduites en faux billets. Les gendarmes ont également découvert et saisi des produits chimiques servant à la fabrication de la fausse monnaie. Les trois inculpés ont été présentés, jeudi dernier, devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi Bel- Abbès et écroués pour les chefs d'inculpation de fabrication de fausse monnaie, détention de produits chimiques destinés à la contrefaçon, faux et usage de faux. B. AZIZ Gdyel Hassi Mefsoukh manque cruellement d'abribus À part quatre petits arrêts de bus situés sur tout le long de l'artère principale que traverse la ville, la commune de Hassi Mefsoukh, dépendant de la daïra de Gdyel (Oran), manque cruellement de vrais abribus pouvant “abriter” une population estimée à plus de 12 000 habitants. En effet, tenant compte de la fluidité de la circulation, notamment, les dizaines de véhicules de transport public desservant l'axe Oran-Gdyel-Arzew et les nombreuses localités limitrophes, l'usager est condamné, pour emprunter un salutaire bus de transport public, d'attendre sous la pluie, sous le vent et les rayons brûlants de soleil, car la ville ne dispose pas d'abribus conformes à cet usage. Même les arrêts, disposés anarchiquement tout le long de l'artère principale, sont devenus, par la force des choses, des lieux improvisés d'attente pour les usagers et des points d'embarquement et de débarquement pour les transporteurs. Les deux seuls abribus existants, érigés depuis des années, ne sont plus conformes à cet usage du fait de la densité de la population, de leur exiguïté et salubrité et des bancs en ciment détériorés qui les caractérisent, ne permettant aucun confort aux usagers, surtout les plus âgés. Sollicité à ce sujet, le P/APC de Hassi Mefsoukh, M. Haoua, nous déclara : “La commune souffre énormément de ses rentrées financières très limitées car il existe un grand déficit dans les structures de base.” “D'ailleurs, ajoute le premier magistrat de la commune, depuis notre élection à la tête de cette commune, nous avons établi des dizaines de fiches techniques dans l'objectif de rattraper le retard enregistré dans le développement local.” Imène Iliès