Aïn Témouchent Retard dans la réalisation de logements ruraux à Aurès-El-Meïda Fallait-il pour autant continuer à confier des projets portant sur la réalisation de logements à de pseudos entreprises ? Cette question mérite d'être posée surtout quand il s'agit de projets financés par les souscripteurs avec l'aide de l'Etat. En effet, le cas des 50 logements ruraux de la localité de Aurès-El-Meïda rattachée à Hammam-Bou-Hadjar, dans la wilaya de Aïn Témouchent, pourrait constituer un cas d'école pour toutes les pseudo-entreprises du secteur du bâtiment. Lors de la visite de travail et d'inspection qu'il a effectuée la semaine dernière dans la daïra de Hammam-Bou-Hadjar, le wali n'a pas fait dans le détail pour s'en prendre à l'entreprise en charge de la réalisation de ces logements qui accusent un grand retard de plus de trois années puisque les travaux ont été lancés en 2006. Pis encore, la qualité des travaux faisait défaut avec toutes ces malfaçons qui crevaient les yeux. Trouvant toutes les difficultés du monde pour justifier ce retard et ces incohérences qui n'ont pas empêché le premier responsable de la wilaya de sortir de ses gonds, le promoteur s'est vu infliger une sévère mise en garde. “Ta place se trouve dans le secteur agricole pas dans celui de l'habitat !” lancera-t-il à son interlocuteur. Et dire que ce dernier aura avoué tout de go qu'il avait non seulement reçu l'apport financier personnel des souscripteurs mais aussi l'aide de l'Etat accordée par la Caisse nationale du logement (CNL). M. Laradj Droit de pacage à EL-Bayadh 12 milliards de centimes attendus Riche par l'étendue de ses parcours, la wilaya d'El Bayadh vient d'enregistrer un nombre impressionnant d'éleveurs venus d'autres wilayas limitrophes, à la recherche d'espaces de pacage. De ce fait, plusieurs périmètres ont fait l'objet de transgression et ce, malgré l'interdiction qui régit leur exploitation jusqu'au moment de l'ouverture du pacage annuel, qui coïncide avec le début du mois d'avril. Seulement et malgré les efforts consentis pour leur préservation, des milliers d'hectares en subissent les frais par des éleveurs qui se permettent tout. Ainsi et pour permettre aux autorités locales de bénéficier de cet investissement, un arrêté de wilaya a été établi pour la location de 121 500 hectares sur les 761 000 gérés par le Haut commissariat au développement de la steppe. À raison de 1 000 dinars la location d'un hectare, les dividendes à en tirer se chiffrent à environ 12 milliards de centimes, répartis entre les APC et les services des domaines. D'après les cadres du HCDS, en charge de la gestion et de l'évaluation de ces périmètres de pacage, la situation des parcours peut répondre aux besoins de plus de 500 000 têtes de cheptel tellement les parcours ont été bien préservés par le passé. À ce propos, la location de la totalité des périmètres mis en repos paraît difficile à atteindre puisque techniquement, cela renvoie au système de rotation appliqué chaque année. Pour preuve, seulement 33 périmètres répartis sur 13 communes sont concernés par la location alors qu'il en existe plus de 70 à travers les 22 communes de la wilaya. Par ailleurs, faut-il le signaler, la région d'El Bayadh compte parmi les wilayas les plus riches en parcours et ce, malgré le degré de désertification qui la frappe depuis de longues années. A. Moussa