Ernesto L. Anadon, le président sortant de l'Union internationale du gaz (UIG), qui gère les conférences du GNL a, lors de son discours à la cérémonie de clôture de la 16e Conférence du GNL à Oran, affirmé qu'à l'avenir “les pays producteurs dans l'industrie du gaz doivent faire plus de lobbying auprès des ONG, des régulateurs pour faire en sorte qu'ils aient une idée très claire de la stratégie du GNL”. Pour ce dernier, il est vital dans la conjoncture actuelle de montrer que l'utilisation du GNL reste la source d'énergie et la moins polluante pour ce qui est des émissions à effets de serre, la seule source d'énergie poursuivra-t-il à être plus efficace et plus souple et cela par opposition à d'autres énergies. Mais pour autant l'orateur reconnaîtra que l'autre défi qui se pose à l'UIG, est d'apporter les réponses à la problématique suivante : c'est la concentration du GN dans certaines régions du monde posant dès lors des questions de géopolitique et de déséquilibre régionaux et d'expliquer que “notre union va intensifier l'usage du GNL, poursuivre son appui au GNL de l'industrie du GN”. Une politique qui sera à l'ordre du jour à Houston aux Etats-Unis dans trois ans.