“L'Etat a élaboré des lois qui sont faites pour être appliquées. Nous avons des dispositions et nous veillerons à ce qu'elles soient appliquées.” Le ministre des finances, Karim Djoudi, n'y est pas allé par quatre chemins hier, en marge du débat à l'Assemblée sur le projet de loi relatif aux commissaires aux comptes, aux comptables agréés et aux experts-comptables, pour suggérer que l'Algérie s'opposera à la vente de l'opérateur Djezzy au sud-africain MTN, comme rapporté par certains organes de presse. “Nous avons été très clairs en ce qui concerne les relations que nous entretenons avec les sociétés qui sont en partenariat avec l'Algérie. Les lois relatives à l'investissement et à la cession de participations à des parties tierces étrangères accordent à l'Etat algérien trois éléments essentiels. Quand il s'agit de cession de participations par une société étrangère activant en Algérie, le premier élément est que la loi (dispose) que l'Etat a un droit de préemption, le second élément est que nous avons la possibilité de prendre 51% du capital, et le troisième élément est que toute transaction qui est opérée en Algérie sur des actifs par des non-résidents donnera lieu à un payement de 20% de plus-values réalisées”, a-t-il affirmé. “J'ai eu à faire part de ces points aux sociétés concernées”, a encore précisé le ministre.