Célébration du 32 anniversaire du décès d'Abdelkrim Dali La fondation éponyme, en collaboration avec l'association Kortoba, a organisé un concert hommage au grand maître de la chanson andalouse Abdelkrim Dali, jeudi dernier à 19h30, à la salle Ibn Zeydoun (Oref). Cette soirée musicale a été animée, entre autres, par deux grands virtuoses de ce genre musical, à savoir Bheidja Rahhal et Nouri Koufi, qui au grand bonheur de l'assistance ont fait renaître, le temps d'une soirée, l'Algérie d'antan, l'Algérie du bel art et de la belle musique. La salle Ibn Zeydoun s'est avérée exiguë, tellement il y avait du monde. Le concert hommage était bien entamé, et le public affluait encore. Pour rappel, cheikh Hadj Abdelkrim Dali (1914 – 1978) est une figure marquante de la musique traditionnelle, style andalou et hawzi dans notre pays. Il s'est abreuvé de connaissances musicales chez de grands maîtres tlemcéniens au début du siècle. Maître lui-même ensuite, il créa un nouveau style. Une fusion entre le style gharnati de Tlemcen (son école d'origine) et la sanaâ d'Alger (son école d'adoption). D'ailleurs, c'est cette fusion qui a fait de lui un maître incontesté. Cette commémoration a été l'occasion de [re] découvrir tout le patrimoine ainsi que l'héritage musicale qu'il a légué à son pays. Cheikha Tetma, honnorée à la salle El-Mougar Tout un programme a été concocté par l'association Stars de la jeunesse en collaboration avec l'Office national de l'information de la culture (ONCI), un hommage a été rendu à la diva de la chanson algérienne : cheikha Tetma, vendredi à 16h à la salle El Mouggar. De son vrai nom Tétma Thabet, la diva était réputée pour le genre musical qu'elle interprétait : le haoufi (une sorte de romance ou berceuse que les femmes de la ville de Tlemcen chantaient en poussant sur la balançoire ou en cajolant leur bébé ou bien pour meubler leurs soirées familiales). Dans le hall de la salle El Mouggar, exposition de photos de la chanteuse, et de costumes traditionnels. De jeunes filles et des jeunes hommes en tenue traditionnelle accueillaient le public. C'est sur des airs de zorna que la cérémonie commença. Zakia Kara Turki (andalou), Kamel Méziani (chaâbi) et Nadia Benyoucef (hawzi) se sont succédé sur scène pour interpréter, chacun son répertoire), mais aussi des chansons extraites du répertoire de la grande cheikha Tétma.