Dans une déclaration faite sur un site internet spécialisé, le gardien franco-algérien Michaël Fabre ne désespère pas à l'idée de porter le maillot de la sélection nationale. Pour le gardien de but de Clermont-Ferrand, l'objectif immédiat est de pousser le driver national de considérer son choix. “Il y a quelques mois, on m'a fait savoir que mon profil intéressait l'encadrement de l'équipe d'Algérie. C'était une bonne nouvelle. Cela correspondait aussi à mes envies. Non. Mais j'ai eu l'entraîneur des gardiens au téléphone. Il m'avait confirmé suivre de près mes performances et m'avait incité à poursuivre mes efforts. Il est vrai que l'entraîneur n'a pas cherché à me voir, ce n'était sans doute pas prévu dans son programme”, a indiqué le gardien de Clermont-Ferrand qui du reste a été mis au parfum qu'il y a de fortes chances qu'il ne sera pas du voyage au pays de Mandela le mois de juin prochain. “Je sais que Saâdane compte sur les gardiens locaux, la nouvelle m'a été confirmée mardi soir par une source très fiable. Bien sûr que je serai déçu de ne pas faire le voyage en Afrique du Sud. Toutefois, je ne peux rien faire d'autre que d'attendre la publication de la liste des 23 sélectionnés, le 4 mai prochain. Il faut savoir que j'ai fait le vœu de rejoindre l'équipe d'Algérie, il y a de cela deux ans. Bien avant que la Fifa ne change sa réglementation. Je n'y suis pour rien si la sélection ne s'est penchée sur mon profil seulement depuis six mois”, fait-il savoir et de poursuivre : “Je serai toujours disponible pour l'Algérie. Mon engagement ne dépend pas et ne s'arrête pas à la Coupe du monde. Maintenant, je vais attendre sereinement la publication et l'après publication de la liste.” À propos de son avenir, Fabre préfère poursuivre l'aventure avec Clermont, club avec lequel il est lié pour deux saisons supplémentaires. “J'ai trois ans de contrat à honorer. Et puis, je me sens bien ici. L'environnement et les conditions de travail me conviennent. Toujours est-il que mon contrat comporte une clause libératoire, dans l'intérêt des deux parties”, a-t-il expliqué. Fabre s'est dit par ailleurs étonné de voir certains spéculaient autour de son prénom français et que ce serait la raison qui va pousser la FAF à se passer de ses services. “Si ce débat existe vraiment, je ne vais pas dire qu'il ne me touche pas. Je veux toutefois replacer les choses sur le plan sportif et parler de concurrence loyale. Cela dit, c'est compliqué de voir certains raisonner de la sorte en 2010. Mais peut-on empêcher les points de vue divergents et le débat contradictoire ? C'est la vie”, conclut-il.