Suite à des plaintes de certains parents adhérents à notre association de cité sur la situation scolaire de leur progéniture lors des récentes épreuves d'examen du deuxième trimestre et devant le laxisme de la majorité des autres parents et leur association de l'école à défendre en premier lieu l'intérêt et les droits de tous nos élèves sans exception comme d'après le guide de l'Unicef, et après réflexion, nous avons l'honneur de vous relater les faits survenus en ce mois de mars 2010 : la mise à la retraite en fin février de l'année en cours de l'enseignante de français Mme Rouissat de l'école primaire Bouabdi Tazaghat d'USTO 1 ex-du 17 octobre 1961, oblige la 2e enseignante restante à savoir Mme Mahmoudi à se séparer des élèves de sa classe de 4AP/B de ladite école pour ne se consacrer qu'aux classes laissées par l'enseignante retraitée et d'examen de sixième, et une nouvelle jeune enseignante(Didi Nadia) prit ses fonctions en ce début de mois de mars dans cette école primaire. Aussitôt, sans assez connaître, ni le niveau en français de ses élèves de la 4AP/B, ni leurs noms, en complicité avec l'administration de l'école, elle décida avec précipitation juste après la reprise après la grève et dès sa troisième séance d'examiner ces élèves par la composition du 2e trimestre. De ce fait, non seulement cette nouvelle enseignante se trompa du niveau de français de ses élèves, les considérant des apprenants de la langue maternelle, mais elle aurait dû laisser encore le soin à leur ancienne enseignante toujours en poste à l'école de faire le sujet de composition du 2e trimestre et d'avoir du temps au 3e trimestre de composer à son tour ou de faire un sujet commun aux deux classes existantes de 4AP (A+B). Par conséquent, il s'est produit de graves erreurs pédagogiques dues à un travail bâclé, négligé et irréfléchi. À commencer, qu'en 2010, le sujet de composition du 2e trimestre fut écrit manuellement par la nouvelle enseignante. Ce sujet fut copié et tiré intégralement d'un livre annale de français (l'auteur Karima Gribissa) et sans tenir compte des textes et leçons étudiées auparavant en classe avec leur ex-enseignante. Cette composition bâclée interpelle aussi la responsabilité de toute la tutelle de l'éducation. Cet exemple montre l'incapacité de certains enseignants contractuels à accomplir convenablement leur tache à cause de leur niveau faible en matière de connaissances grammaticales, lexicales et de compréhension de la langue de Molière sans oublier qu'ils sont imbus de leur personne. Comment peut-on confier l'enseignement de la langue française des écoliers du cycle primaire à des enseignants vacataires non qualifiés ? Ce bas niveau de maitrise de cette langue est la cause principale des faibles résultats obtenus par les écoliers aux différents examens de la langue. Pourquoi n'existe-t-il pas une commission pédagogique dans chaque wilaya de surveillance et de contrôle du contenu des sujets de composition des langues étrangères ? Car, que se passe-t-il dans les autres contrées du pays surtout au Sud ? Il a été très pénible aux membres de notre commission éducative d'écrire ce rapport non pour blâmer et punir cette enseignante mais afin de mettre fin à la médiocrité et à l'incompétence dans l'enseignement de nos enfants non protégés et à qui nous prodiguons sans cesse des cours de soutien payants, n'ayant pas d'autres choix ni d'alternative. P/le bureau Le président fondateur Bouchakour Errahmani Ahmed Maître assistant à l'université USTO Oran