Annonce surprise d'Andry Rajoelina, le président autoproclamé de Madagascar comme quoi il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle. Le président de la Haute Autorité de transition (HAT) a annoncé mettre fin à l'hypocrite hostilité qui, selon lui, domine la crise actuelle et même les 50 ans de vie politique depuis l'indépendance de Madagascar en mettant en avant une feuille de route de sortie de crise : fin mai, ouverture d'un dialogue national pour élaborer un projet de constitution ; août, référendum constitutionnel ; septembre, élections législatives et novembre, élection présidentielle. Rajoelina que ni l'Union africaine ni l'Union européenne, pas même la France, ont agréé a également appelé les anciens chefs d'Etat à cesser de bloquer la situation et exprimé le souhait que la communauté internationale prenne ses responsabilités, à savoir, donner sa reconnaissance internationale au pays pour sortir Madagascar de la crise institutionnelle et économique. Les interprétations vont bon train à Madagascar sur le contre-pied de Rajoelina face à ses adversaires mais aussi à son propre camp. Cette nouvelle transition ressemble bien à celle de la Guinée où la date de l'élection présidentielle a été fixée au 27 juin et pour limiter l'afflux des candidatures, la CENI a arrêté le montant de la caution à 500 millions de francs guinéens (80 000 euros) ! Le site Guinée Conakry Infos ironise : “Candidat, beaucoup d'argent, tu trouveras, sinon, pouvoir, tu oublieras ! Tel pourrait être l'adage que devront respecter tous les candidats au fauteuil présidentiel.” En Guinée les acteurs de la transition ne se présentent pas aux élections