“La nouveauté de cette année est l'intégration au festival de quatre nouvelles régions, notamment, Mascara, Guelma, Skikda et Oum El-Bouaghi. Et nous avons rajouté trois jours pour la participation de ces quatorze troupes théâtrales y compris deux associations, celle de Bordj Bou-Arréridj et Chourouk El-Masrah de Mascara”, a annoncé M. Fethenour Benbrahim, le chargé de communication du Théâtre national d'Alger, (TNA). Cette déclaration a été faite dans le cadre de la 4e édition du Festival national du théâtre professionnel sous le thème “Algérie éternelle”, qui débutera le 24 du mois courant et s'étalera jusqu'au 7 juin. “Le patrimoine immatériel va revivre à travers ce festival, car cela représente notre culture qui n'a pas été exploitée, la culture algérienne”, a souligné M. Nouel, le directeur artistique du festival. Durant cette manifestation auront lieu des colloques scientifiques et des hommages à de grandes figures du théâtre national et du monde arabe. “Nous avons programmé une nouvelle activité pour cette nouvelle édition qui concerne le livre, il sera l'invité de ces journées théâtrales”, a ajouté Benbrahim. Concernant les participations hors compétition, le festival comptera parmi ses invités huit troupes internationales comme le Soudan, la Tunisie, le Maroc, la Syrie, le Liban, l'Irak, la France et la Grande-Bretagne. “L'Egypte n'est pas conviée pour des raisons évidentes, par ailleurs, le théâtre ne se limite pas à un seul pays, ni les pays arabes à un seul pays”, a-t-il exprimé. En outre, pour ne pas pénaliser le théâtre pour enfants, des journées théâtrales “auront lieu après la clôture du festival, le mois de juin sera consacré aux enfants, il faut qu'on se rappelle d'eux tout un mois et non pas une journée”, a clamé M. Nouel. La fin de cette conférence a été soulevée sur la polémique qui a eu lieu sur “les mêmes noms qui revenaient à chaque fois durant le festival”. Le chargé de communication a été catégorique en affirmant que “le théâtre est né libre, nous sommes contre une paternisation académique. Il y a une dizaine de festivals, et ceux qui participent à ces colloques sont des professionnels”.