Une opération de relogement dirigée par le chef de daïra et le P/APC, jeudi dernier, dans la wilaya de Bouira et avait permis aux 35 familles de se retrouver dans un logement décent. L'étude des dossiers avait pris, selon le chef de daïra, une année afin de ne léser aucune famille. Les enquêtes, qui ont été minutieusement menées sur toutes les personnes recensées, avait révélé que quatre avaient des biens immobiliers (des villas à trois étages) loués à des tierces et vivotent dans des conditions de salubrité. Sous l'œil vigilant du chef de daïra et du P/APC, l'opération s'est déroulée sans aucun incident majeur. Au début, certains exclus avaient tenté d'allumer des pneus et fermer l'accès au haouch mais c'était sans compter sur la mobilisation de leur voisin dont certains avait même pris le soin de citer les biens dont ils disposent. Les services de sécurité ont réussi à maîtriser la situation. Le déménagement s'est déroulé sous les youyous des femmes dont certaines avaient passé près de 30 ans dans un quartier construit sur un terrain inondable sans AEP avec un assainissement à ciel ouvert et un branchement électrique illicite. Les camions réquisitionnés pour la circonstance garés devant chaque semblant de maison composée de trois à quatre chambres construite en parpaing qui abritait des familles nombreuses. Dès la vérification d'usage par les chargés du dossier, des décisions d'affectation avec le numéro du logement attribué est remise à l'heureux bénéficiaire. Les nouvelles habitations, de petites maisonnettes en R+1, composées de quatre logements (F3). Les quatre protestataires venus rencontrés les responsables locaux ont eu droit à des explications avec preuves à l'appui. “Vous avez trois lots de terrain d'une valeur de 3 milliards. Vous avez choisi de vivre dans des conditions misérables, c'est votre choix mais l'Etat ne peu reloger que ceux qui sont dans le besoin”, répond le chef de daïra à l'un d'eux. Et d'ajouter : “Pendant quatre ans, Y. K. ne vivez pas sur les lieux. Ils présentent comme argument d'avoir été invités par des proches. Habituellement quand ont est invité chez des personnes est-ce que on prend la toiture. Sa demi-sœur ayant bénéficié témoigne que son frère n'a jamais habité les lieux. Un autre a construit une villa de trois étages et refuse de prendre en charge son fils. Ce dernier a été pris en charge par l'Etat. “En exécution d'un jugement, les personnes ayant squatté les lieux ont été expulsées et les habitations démolies afin de ne pas être réoccuper”, est-il précisé.