Fernand Yveton, ce militant de la cause algérienne, guillotiné en 1957 à la prison de Barberousse (Serkadji), “est mort en proclamant son attachement à l'Algérie”, a témoigné hier à Alger l'un de ses avocats, Me Albert Smadjia, soulignant que son exécution fut “un acte politique voulu”. “La condamnation à mort et l'exécution de Fernand Yveton ne sont pas des actes judiciaires, mais plutôt des actes politiques voulus par les dirigeants français de l'époque. Ce que je peux dire aujourd'hui, c'est que Yveton est mort en proclamant son attachement à l'Algérie”, a déclaré Me Smadjia, lors d'une rencontre-hommage à ce martyr, organisée à l'université de Bouzaréah. “Yveton n'avait tué personne. Le gouvernement français de l'époque a pris la décision de donner un exemple avec un homme communiste qu'il avait sous la main et l'a exécuté pour des raisons purement politiques”, a-t-il souligné.