À la lumière d'un renseignement parvenu à la sûreté de wilaya de Mostaganem, 800 grammes de résine de cannabis, fractionnés en portions destinées à la vente, ont été découverts, par les éléments de la brigade “anti-stups”, dissimulés à l'intérieur d'un commerce de prêt-à-porter pour hommes du centre-ville. La mise en examen du tenancier du magasin, âgé de 47 ans, et la poursuite des investigations, aboutirent à l'arrestation du pourvoyeur, moyennant finances bien évidemment, de cette “marchandise” prohibée. En l'occurrence, il s'agissait d'un fournisseur, du même âge, établi à Maghnia, qui sera surpris chez lui, en vertu d'une extension de compétence des enquêteurs, en possession de 25 grammes de kif. À son tour, il avouera qu'il avait également l'habitude de vendre du kif à un certain B. R., âgé de… 67 ans, domicilié dans la wilaya de Mostaganem. Ainsi, seront appréhendés le sexagénaire et son fils B. E., âgé de 44 ans. Père et fils étaient en possession d'une certaine quantité de résine de cannabis, qui fut saisie au même titre qu'un pécule de 15 millions de centimes, provenant vraisemblablement du trafic de drogue. Le présumé trafiquant de Maghnia dénoncera un autre “client” âgé de 35 ans, résidant à Laghouat. Interpellé, pas la moindre quantité de kif ne sera découverte en sa possession, ni lors de sa fouille corporelle ni à l'issue de la perquisition opérée en son domicile à Laghouat. Déférés devant le procureur de la République de Mostaganem, les quatre premiers mis en cause seront placés sous mandat de dépôt, alors que le dernier accusé sera cité à comparaître directement en correctionnelle.