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“L'exercice des activités publicitaires devrait être régi par des dispositions réglementaires” Le secrétaire d'Etat auprès du Premier Ministre chargé de la communication, Azzedine Mihoubi, à “Liberté”
À quelques jours de l'inauguration des 4e Journées euromaghrébines de la communication publicitaire qui se tiendront à Alger, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Communication, nous livre à chaud ses impressions sur l'importance de cette quatrième édition placée sous son patronage. Liberté : Monsieur le ministre, vous patronnez les quatrièmes Journées euromaghrébines de la communication publicitaire qu'organise la société RH International Communication les 31 mai et 1er juin prochain à l'hôtel El Aurassi. Qu'attendez-vous de cette rencontre ? De cette rencontre, il est attendu une rentabilisation maximale de la coopération euromaghrébine dans les domaines de la communication et de la publicité. Nous souhaitons tirer profit des expériences des uns et des autres dans ce domaine particulier, la publicité étant une activité dont les enjeux sont multiples : politiques, économiques, commerciaux et juridiques. Sachant surtout qu'en Europe, l'évolution de la publicité, dans tous ses aspects, a donné lieu à des résultats positifs et à des expériences intéressantes qu'il est souhaitable de mettre à profit dans la gestion du paysage communicationnel et de publicité en Algérie, où cette activité constitue l'un des principaux vecteurs du développement d'une économie de marché. Dans vos différentes interventions, vous ne cessez de mettre l'accent sur l'impérieuse nécessité d'accélérer la mise en place d'un cadre professionnel qui permettrait à l'ensemble des agences de publicité, de communication et de marketing de s'organiser pour mieux prendre en charge leurs préoccupations. Selon vous, ces journées euromaghrébines pourraient-elles constituer justement une opportunité pour ce secteur professionnel ? C'est bien évidemment une opportunité pour nous de voir également comment est prise en charge cette activité ailleurs et bien sûr s'échanger les expériences, les visions et les idées. Comme vous le savez, en Algérie, pour ce qui est des agences de communication et de publicité, l'exercice d'une activité publicitaire est assimilé à une activité commerciale banale. Or, même si son caractère commercial est patent, la publicité possède un pouvoir d'influence qui doit être encadré pour éviter les risques de désinformation toujours présents. Aussi, l'exercice illégal des activités par certaines agences donne lieu à des situations incontrôlées, préjudiciables aux intérêts de l'Etat et à l'image de marque de l'Algérie. C'est pourquoi l'exercice des activités publicitaires devrait être régi par des dispositions réglementaires qui fixent les conditions professionnelles à remplir par les opérateurs qui souhaitent s'y investir. Dans cette direction, il me paraît indispensable de réguler cette activité par l'institution d'une procédure imposant un cahier des charges à respecter pour l'exercice du métier et des conditions et modalités d'attribution de l'agrément définitif (autorisation) préalable à la délivrance du registre du commerce. Cette procédure est initiée en relation avec le ministère du Commerce. Un dernier mot, Monsieur le ministre ? Mes vives félicitations et mes encouragements pour la société RH International Communication pour les initiatives toujours constructives et pour les multiples actions qu'elle engage pour permettre le recensement du maximum de normes et paramètres de gestion, de management et de régulation de l'activité publicitaire, car c'est à travers ce genre de débats constructifs et d'échanges d'idées qu'on aboutit à des résultats positifs pour le développement de ces activités.