C'est à cette problématique que les participants aux journées d'étude qui se sont déroulées du 6 au 7 juin à l'Institut de la formation professionnelle de Médéa, ont tenté de répondre à travers les débats instaurés en présence des responsables du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels. La démarche adoptée par les intervenants a été assise sur la recherche des moyens devant permettre de répondre d'une manière efficiente à la problématique relative au développement de ce mode de formation qui est de plus en plus utilisé à travers de nombreux pays “en raison de son rapprochement direct avec le monde du travail”. Dans la perspective de son renforcement, “le secteur a entrepris une large concertation” avec d'autres départements ministériels qui sont utilisateurs du gisement que constituent les jeunes apprentis. Ce qui explique l'important bond enregistré en matière de placements, sachant que les effectifs placés sont passés de 120 000 en 2003 à 210 000 en 2007, selon les sources du ministère. L'apprentissage, qui est un mode de formation qui permet d'obtenir une qualification professionnelle, doit bénéficier d'un intérêt accru pour se hisser au niveau des autres modes de formation et arriver, à court terme, à “inverser la tendance” en sa faveur. Pour la réussite de la démarche, les participants ont mené leurs débats sur les questions inhérentes à l'organisation de la formation par apprentissage en ce qui concerne la charge horaire, le placement de l'apprenti, le rôle des différents acteurs et le dispositif de suivi des apprentis en milieu professionnel, etc. Les mécanismes de financement de l'apprentissage ont particulièrement focalisé les débats puisque l'Etat a créé, pour ce faire, un organisme appelé Fonds national de développement de l'apprentissage et de la formation continue (Fnac) dans le but de “favoriser davantage l'implication de l'entreprise dans le développement des divers modes de formation, notamment l'apprentissage. Pour rappel, le Fnac finance les programmes de formation en vue de répondre aux besoins des jeunes demandeurs de formation et de renforcer le secteur économique par le biais d'une “ressource humaine de qualité”. Les travaux des participants ont permis de passer en revue les procédures de mise en place des moyens financiers destinés au soutien des activités de l'apprentissage, d'identifier les domaines prioritaires, de proposer les mesures incitatives devant permettre une plus grande implication du secteur économique, etc.