Le père de l'otage aurait versé la somme de 250 millions de centimes aux ravisseurs sans que son fils soit libéré. C'est le premier kidnapping enregistré dans la capitale. Notre source affirme qu'il s'agit d'un acte criminel et écarte la piste terroriste. Un jeune employé à la Banque algérienne de développement (BAD) a été enlevé en début de cette semaine, dans des conditions “douteuses”, apprend-on de sources concordantes. La victime Z. N., âgé de 35 ans, habitant la commune d'El-Achour, aurait été interceptée par des individus qui l'ont conduite vers un endroit inconnu, ajoutent les mêmes sources. Sa famille, qui a constaté son retard, a été surprise par un appel téléphonique anonyme qui l'informe que leur fils a été kidnappé et ne sera libéré qu'après le versement d'une rançon sans préciser le montant. Les ravisseurs ont contacté sa famille une deuxième fois pour exiger le versement de la rançon. Selon des sources bien informées, le père de la victime, le nommé Z. F., retraité, aurait versé dans la soirée d'avant-hier la somme de 250 millions de centimes. Les ravisseurs ont récupéré effectivement le sac d'argent dans un endroit bien précis en toute confiance, sans que l'otage soit libéré. Ces derniers auraient affirmé à sa famille qu'il était sain et sauf. Ce rapt est le premier du genre dans la capitale. Notre source écarte toutefois la piste terroriste, mais affirme qu'il s'agit d'un acte criminel un peu “bizarre” puisque les ravisseurs savent apparemment que la famille possédait cette somme d'argent chez elle et que l'enlèvement aurait été bel et bien planifié ! Le kidnapping est devenu ces dernières années une “activité lucrative” pour les terroristes mais aussi pour les criminels comme moyen de s'enrichir. Plusieurs affaires d'enlèvement contre le paiement d'une rançon relevant du droit commun ont été traitées par les services de sécurité. Les cibles sont en majorité des enfants de riches.