Les femmes à l'honneur à l'occasion de la Journée nationale de l'artiste à l'occasion de la Journée nationale de l'artiste, qui coïncide avec le 8 juin, la ville des Genêts a rendu un vibrant hommage, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri du 8 au 10 juin, aux femmes artistes de la chanson kabyle, en l'occurrence Chérifa, Ldjida, Chabha, Djamila, Anissa, Louiza et Zohra. Le programme de cette manifestation culturelle, qui s'étale sur trois jours, renferme, en plus de divers témoignages, une exposition de photos, d'articles sur le parcours des artistes, un spectacle en hommage aux “femmes étoiles et divas” de la chanson kabyle. Une pléiade d'artistes y a pris part au grand bonheur de leurs nombreux fans. Une projection vidéo, une conférence animée par l'écrivain Ramdane Lashab sous le thème “Chants féminins de la guerre de Libération”, ainsi que d'autres festivités ont été programmées durant cette journée dédiée aux femmes artistes. Le jeudi, dernier jour de ce riche programme, il a été projeté le film La Colline oubliée, adaptation du livre de Mouloud Mammeri par Abderrahmane Bouguermouh, suivi de montages poétiques. K. Tighilt Journées nationales du théâtre expérimental de Mila La maison de la culture de Mila abrite, depuis le 7 juin dernier et jusqu'à demain, les deuxièmes Journées nationales du théâtre expérimental qui a mis aux prises, à l'occasion de cette nouvelle édition, douze wilayas : Boumerdès, Adrar, Mascara, Tiaret, Jijel, Chlef, Oum El- Bouaghi, Laghouat, Batna et Constantine en sus de la wilaya hôte. Du beau spectacle et une concurrence serrée en perspective eu égard aux qualités des œuvres artistiques en lice et du niveau connu des troupes participantes et ce, malgré l'absence de la troupe blidéenne, détentrice du trophée de l'année passée. Pour la wilaya de Mila, qui n'a pas eu la chance de remporter l'un des trois Milous (nom donné à la distinction accordée aux meilleures œuvres du théâtre expérimental) l'année passée, elle compte, cette fois, sur les jeunes dramaturges de la maison de la Culture qui s'apprêtent à rivaliser avec des troupes plus chevronnées. K. Bouabdellah Un parfum d'Orient avec Issa Hassan Le public était au rendez-vous, mercredi dernier, pour le dernier concert de la saison “Nouvelles musique d'Orient” de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel, animé par le musicien et non moins chanteur d'origine kurde (du côté turc) Issa Hassan, à la salle Ibn Zeydoun (Oref). Connu pour son amour incandescent pour le bouzouki, Issa Hassan a charmé l'assistance avec une musique aux sonorités très évocatrices. De rythme en rythme, le public était transporté, voyageait entre le Kurdistan et le Liban. Elie Maâlouf, le jazzman libanais, était présent au concert en guest. Issa Hassan, outre la musique, a charmé l'assistance par sa voix mixe entre le suave et le grave, en interprétant des chansons kurdes et arabes. Mais l'euphorie fut à son comble quand il a chanté le grand succès d'Ahmed Wahbi : Ya Dzaïr. “Impossible de venir à Alger sans chanter cette chanson que vous connaissez bien et qu'on aime tant”, dira-t-il.