Il va falloir que les protégés de Rabah Saâdane se défoncent durant quatre-vingt-dix minutes face à un onze anglais, sur lequel la pression sera terrible, car il n'aura pas, lui aussi, le droit à l'erreur, s'ils ne désirent pas commencer à faire leurs valises dès demain soir. S'étant compliqué la tâche en concédant d'entrée une défaite contre la Slovénie, les protégés de Rabah Saâdane risquent l'élimination dès ce second match du premier tour du Mondial sud-africain s'ils venaient à perdre de nouveau contre l'Angleterre. Fortement déçus, les Algériens attendent une réaction d'orgueil de la part de Rafik Halliche et ses coéquipiers. Ils savent que la tâche sera ardue face à un des monuments du football mondial, mais ils veulent que leur équipe défendent crânement ses chances car n'ayant plus rien à perdre dans cette compétition, du moins pas autant que leurs adversaires du jour. En effet, il est facile d'imaginer l'ampleur de la déception des Anglais, si les Three Lion's de Fabio Capello venaient à se faire contrer à nouveau après le semi-échec face aux Américains. Faisant partie de la liste des prétendants au titre élaborée par les spécialistes, l'Angleterre ne se relèvera pas d'un ratage en Afrique du sud. C'est dire que les “British” ne nous feront pas de cadeaux. Ainsi, il va falloir que les protégés de Rabah Saâdane se défoncent durant quatre-vingt-dix minutes face à un onze anglais, sur lequel la pression sera terrible, car il n'aura pas, lui aussi, le droit à l'erreur, s'ils ne désirent pas commencer à faire leurs valises dès demain soir. Connaissant parfaitement la valeur des Lampard, Gerrard et autres Rooney, le coach national devra concocter une tactique à même de les perturber. En homme averti, Saâdane n'a pas d'autre choix que de prendre des risques, s'il veut faire taire les critiques, qui ne l'ont pas épargné après l'amère défaite face aux Slovènes. Certes, un match nul n'éliminerait pas mathématiquement la sélection algérienne, mais il n'est pas question de subir la domination des Anglais durant tout le match en raison de la forte probabilité d'encaisser des buts d'autant plus que le ballon “Jabulani” joue de vilains tours aux gardiens de but et aux défenseurs. Robert Green et Faouzi Chaouchi ont eu à le vérifier à leurs dépends dès le premier match.