Le Conseil des ministres a également étudié et approuvé un projet de loi fixant les règles générales relatives à l'industrie et à l'activité commerciale cinématographiques. Le texte institue le dépôt auprès de l'instance chargée de la conservation cinématographique, d'une copie des films nationaux et étrangers diffusés dans le pays à l'expiration des droits d'exploitation, ainsi que des films déjà produits ou à produire relatifs à la guerre de Libération nationale. En ce qui concerne la promotion de l'industrie cinématographique, le projet de loi fait obligation aux producteurs étrangers procédant à des réalisations en Algérie, de recourir à des collaborateurs nationaux. Il énonce également le principe d'une aide publique aux sociétés locales de production, de distribution, d'exploitation et de diffusion cinématographiques. Il prévoit, enfin, un soutien à la formation aux métiers du cinéma, y compris l'octroi d'encouragements publics au profit des stagiaires. À cet égard, le président de la République a notamment chargé le gouvernement de veiller à l'encouragement de la production cinématographique nationale, précisant que la réalisation des films liés à la lutte de Libération nationale, fera, quant à elle, l'objet d'un soutien du budget de l'Etat.