Celui des urgences médico-chirurgicales, le 5 juillet, Fête de l‘indépendance et de la jeunesse. Huit ambulances médicalisées, deux médecins urgentistes en permanence, des équipements à la hauteur, rénovés récemment, près d'une vingtaine de lits, un accueil satisfaisant, des cellules de consultation en médecine générale et spécialisée, pédiatrie et protection de la mère et de l'enfant, polyclinique d'accouchement, plusieurs dispensaires au niveau des villages périphériques dépendent du secteur sanitaire de daïra. Beaucoup de monde aux urgences, en cette journée de Fête de l'indépendance et de la jeunesse, mais pas vraiment qui aient l'air d'être mal en point. Une des principales raisons semble-t-il la gratuité pour les enfants et les adultes du 3e âge. Les autres payent 50 DA. Mais ce n'est pas la seule raison, loin de là. Qu'on en juge : La consultation est à 50 DA, la radiographie dont le prix s'échelonne entre 20 et 50 DA, à partir de la radio d'une fracture de doigt au télé thorax, la consultation spécialisée à 100 DA, intervention chirurgicale incluse, pour chaque nuitée passée à l'hôpital. Les soins dispensés aux malades chroniques sont gratuits. Une dizaine d'hommes et une autre dizaine de femmes, dans les deux ailes séparées de la salle d'attente. Une jeune femme derrière le guichet accueille les malades et délivre la fiche que le malade doit remettre au médecin urgentiste. La plupart des lits sont occupés par des patients couchés, en train de subir une perfusion, ou en observation. Les médecins généralistes ne sont pas en congé en ce jour de fête nationale. Les pharmacies au nombre de 7 sont fermées, sauf la pharmacie de garde. Il faut préciser que la consultation est de 50 DA à l'hôpital de daïra. à comparer avec le tarif des médecins généralistes privés, entre 400 et 500 DA, 700 DA pour une échographie et 1 000 DA la consultation chez un spécialiste. L'examen au scanner coûte 15 000 DA dont la Cnas rembourse 800 DA. “Le spécialiste inscrit un code sur la feuille de maladie : ce code affirme qu'il n'a perçu que le tarif légal, inchangé depuis des dizaines d'années, alors qu'il doit être mis à jour. La Cnas rembourse le malade sur la base de ce code et de ce tarif”, affirme un employé de l'hôpital. La consultation de médecine générale est à 100 DA. Dans le secteur hospitalier public, les soins dentaires sont payés à 50 DA, qu'il s'agisse de plombage, d'une simple visite ou d'une extraction. En cas d'admission en urgence, il arrive que l'hôpital engage entre 5 000 et 50 000 DA, sans la moindre incidence financière pour le patient. À titre d'exemple, la séance de chimiothérapie revient à plus de 40 000 DA, entièrement à la charge de l'état.