Le collectif des parents d'élèves qui ont été floués, selon eux, dans les résultats du bac, ne décolère pas et revient à la charge en adressant une lettre ouverte au président de la République mais pas seulement. Les parents réagissent, par ailleurs, aux propos tenus, (comme rapportés par l'APS et d'autres médias écrits), par Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (PTIC) qu'ils “rejettent en bloc”, en plus de ceux du DG de Mobilis. Dans un document transmis, hier, à notre rédaction, le collectif a tenu à préciser à l'opinion publique que “les parents n'ont jamais été reçus par le DG de Mobilis qui n'a, à aucun moment, fourni une quelconque explication”. Ils insistent que “seul le chargé de communication de l'opérateur nous a seulement affirmé qu'une enquête a été diligentée à leur niveau sans plus”. Ils récusent aussi le nombre de dix-sept candidats concernés par cet incident, comme avancé par M. Benhamadi, et précisent qu'il s'agit plutôt d'une trentaine de cas. “Le ministre de la Poste et des TIC doit savoir que plus d'une trentaine de familles est en pleurs pour réviser le traitement de cette affaire qu'il a qualifiée de non-événement”, réclament-ils, assurant que leurs enfants “ont eu le bac avant qu'il ne leur soit arbitrairement refusé”. Ils se disent alors déterminés à aller jusqu'au bout de leur requête visant à réhabiliter le droit de leurs enfants. Ils interpellent, en définitive, les pouvoirs publics pour “trancher équitablement dans cette affaire à même de donner plus de crédibilité à l'Ecole algérienne”.