Les vingt plages autorisées à la baignade ne sont plus en mesure d'accueillir tout ce monde. Il n'y a qu'à faire un tour du côté des plages de Sassel, El-Mordjane, El Wardania, ou encore Sidi-Djelloul, pour faire ce constat ô combien contraignant pour ces familles à la recherche d'une tranquillité difficile à trouver. Faut-il dans ce cas ouvrir d'autres plages qui demeurent toujours inaccessibles au public ? Par cette période des grandes chaleurs, ce sont des milliers d'estivants qui empruntent les routes menant vers le littoral témouchentois. Ils viennent de partout. Des centaines de familles du Grand Sud, fuyant la température saisonnière actuelle, s'y sont déjà installées depuis le début du mois de juillet. Devant l'insuffisance des infrastructures hôtelières et d'accueil, ces familles louent des appartements chez les privés lesquels trouvent ici une aubaine pour faire face aux dépenses engendrées par le mois de Ramadhan ou carrément se payer un séjour… à la plage. Le prix de la location varie entre 2 000 DA et 4 000 DA la nuitée, tout dépend des conditions du séjour. Il y a des familles qui laissent tous les équipements à leurs hôtes en allant chez leurs parents, d'autres ne louent que les murs. Une bonne partie des Sudistes ont jeté leur dévolu sur la ville de Hammam-Bou-Hadjar pour bénéficier du double avantage, celui du tourisme balnéaire et thermal. La cité des Thermes, rappelons-le, est située à une trentaine de kilomètres du littoral. “Autant en profiter”, nous dira un touriste, originaire de Djelfa. Cependant, les vingt plages autorisées à la baignade ne sont plus en mesure d'accueillir tout ce monde. Il n'y a qu'à faire un tour du côté des plages de Sassel, El-Mordjane, El-Wardania, ou encore Sidi-Djelloul, pour faire ce constat ô combien contraignant pour ces familles à la recherche d'une tranquillité difficile à trouver. Faut-il dans ce cas ouvrir d'autres plages qui demeurent toujours inaccessibles au public en raison de l'absence justement d'accès ou d'infrastructures d'accueil ? Les 80 km du littoral témouchentois demeure à l'état vierge en l'absence d'une politique claire visant à promouvoir le tourisme balnéaire dans la wilaya de Aïn Témouchent. Les quelques complexes touristiques qui sont, contre vents et marées, parvenus à fonctionner, à l'image de En-Nabil et Syphax, ne peuvent satisfaire toutes les demandes de séjour. Le mois de Ramadhan qui coïncide avec le mois d'août a accentué la pression sur les plages. Tout le monde a pris son congé durant le mois de juillet. Les gens du Sud ont décidé de terminer leur séjour jusqu'à la rentrée scolaire. aOn voit mal nos plages se dégarnir durant le mois d'août en pleine période de chaleur. Au contraire, elles connaîtront une pression qui va crescendo durant les premiers jours de ce mois. Sur le plan sécuritaire, disons que, comme attendu, le plan Delphine, élaboré par le groupement de la gendarmerie, a parfaitement fonctionné dans la mesure où l'on n'a signalé aucun dérapage ou agression au niveau des plages. Les 900 gendarmes déployés tout le long du littoral, à travers les cinq barrages fixes dressés sur des points sensibles du réseau routier menant vers les plages, ainsi que les nombreuses patrouilles des brigades mobiles, qui sillonnent 24/24 les routes, en particulier les RN 02, 35 et 101, sont à l'origine de cette situation.