Sarkozy a menacé de déchoir de leur nationalité française ses concitoyens qui ne sont pas de souche française et qui porteraient atteinte aux corps constitués. Une menace qui a soulevé un tollé au sein de l'opinion française et de l'opposition dont des voix rappellent que le premier magistrat français est lui aussi d'origine étrangère : ses parents sont de Hongrie. Et voici, qu'après la sanction des parents dont les enfants sont absents à l'école (!), un député UMP s'attaque aux parents qui ne surveillent pas les mineurs condamnés par la justice. À l'origine du texte de loi prévoyant la suspension des allocations familiales pour les parents des enfants absents à l'école, l'élu Eric Ciotti des Alpes-Maritimes, le terrain de chasse des lepénistes, a repris son bâton de maréchal du “Mr Sécurité” de l'UMP réclamant jusqu'à deux ans de prison pour ces parents. Secrétaire national du parti présidentiel en charge de la sécurité, il peaufine actuellement la proposition de loi appelée de ses vœux par le président de la République française sur la responsabilité pénale des parents de mineurs délinquants. Pour Ciotti, le sous-marin d'Hortefeux, le ministre anti-immigré de l'Intérieur et proche de Sarkozy, le magistrat mettra en place un plan de probation pour le délinquant mineur sous la responsabilité de ses parents et, en cas de non-respect de ce plan, ces derniers écoperont d'une condamnation pénale qui pourra aller jusqu'à deux ans de prison. Le texte de la proposition de loi est le suivant : “Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende le fait par le père ou la mère de laisser son enfant mineur, lorsque celui-ci a été poursuivi ou condamné pour une infraction, violer les interdictions et les obligations auxquelles il est soumis.” Dans le détail, le député UMP pense pouvoir éviter l'écueil qui stipule qu'en droit français, nul n'est responsable des actes d'autrui. À cette fin, le principe de condamnation des parents délinquants pourrait être ajouté à l'article du Code pénal qui prévoit déjà le même type de peine, mais cette fois pour les parents n'ayant pas assuré leurs obligations légales : santé, sécurité, moralité, éducation. Le Pen n'en demande pas plus.