Rabah Maraoui, dit Ammi Saïd, ancien journaliste correspondant des quotidiens le Matin et la Nouvelle République, et l'un des principaux animateurs de la dynamique association Etoile culturelle d'Akbou, vient de quitter ce monde, à l'âge de 61 ans, des suites d'une longue maladie. C'est dans la matinée de samedi 31 juillet que ce journaliste et ancien cadre de la Santé s'est éteint sur son lit d'hôpital, à Akbou, après une longue hospitalisation. La nouvelle de sa mort, qui s'est répandue telle une traînée de poudre dans la vallée de la Soummam, est tombée tel un couperet au sein de la population locale. Son altruisme, sa bonté et son dynamisme ont fait de lui un homme très populaire. Ancien responsable de la prévention au niveau du secteur sanitaire d'Akbou, le défunt n'a jamais hésité à assister toute personne qui le sollicitait. Il continuera d'ailleurs à aider les gens même sur son lit d'hôpital. À l'image de ses anciens stagiaires paramédicaux auxquels il donnait des cours et qu'il encadrait jusqu'à son dernier souffle. Membre influent au sein de la dynamique association Etoile culturelle d'Akbou, dans laquelle il a activé pendant une vingtaine d'années, il était l'initiateur du premier festival de la Soummam, organisé en 1996. Tout comme il a eu à animer des conférences-débats, des campagnes de sensibilisation et des caravanes sur certains fléaux qui rongent la société algérienne, notamment la jeunesse, tels que le tabagisme, la drogue et le sida. En outre, il était à l'origine de plusieurs pièces théâtrales montées par ladite association, à l'exemple de celle intitulée “Sida et moi”, consacrée aussi à la sensibilisation des jeunes de la région. À noter que les vocations du défunt ne se limitaient pas uniquement à ses activités culturelles et éducatives au sein de son association, mais Ammi Saïd était aussi un amoureux des belles lettres, puisqu'il était poète, nouvelliste et journaliste culturel de talent. Il avait, en effet, marqué son passage au quotidien le Matin, puis à la Nouvelle République où il publiait des articles de qualité, notamment dans le domaine des arts et de la culture. Feu Ammi Saïd était un grand humaniste qui a toujours été au service des siens. Sa disparition est une grande perte pour la région. C'est, en somme, un pilier du mouvement associatif qui vient de s'effondrer. La population d'Akbou n'est certainement pas près de l'oublier. Repose en paix frère !