Résumé : Samy est heureux de constater que sa femme lui avait pardonné, mais se sentait toujours coupable envers elle, d'autant plus qu'il la sentait encore trop fragile pour affronter un situation qui allait la bouleverser… 26eme partie ll sourit. - Eh bien, tu vois bien que je suis revenu tout de même pour toi. Tu seras toujours la plus belle et… - Ta… ta… ta… Arrête donc un peu tes balivernes. Veux-tu un autre café ? Il hoche la tête. - Oui. un petit café noir cette fois-ci. Je n'ai pas assez dormi ces deux dernières nuits, et cela se répercute inéluctablement sur mon état moral. - Que vais-je dire moi donc ? - Ce n'est pas pareil ma chérie. Toi tu portes notre enfant. Ta fatigue est toute naturelle et compréhensible. Elle le regarde et sourit. - Tu imagines Samy que nous serons parents dans quelques mois. - Dans combien de mois exactement ? - Dans moins de cinq mois, d'après le médecin. - C'est-à-dire que tu accoucheras en été. - Oui. La saison la plus belle de l'année pour accueillir un enfant. - Et il sera aussi beau que ces journées ensoleillées. - Oui. Cela va de soi aussi, puisque nous sommes tous les deux bien faits. Samy se met à rire. - Tu as trouvé ça toute seule. - Bien sûr, ne suis-je pas professeur de sciences naturelles. Il rit encore. - Et moi donc qui fouine dans la biologie ? - Eh bien, disons que nous sommes deux concepteurs qui savent à quel saint se vouer. Ils rirent. À ce moment précis, la mère de Manel les rejoint dans la cuisine. - Ah ! Mais cela fait du bien de vous voir ainsi tous les deux. Ils se saluèrent, puis la vieille femme s'adresse à sa fille : - Comment te sens-tu ma fille ? Tu n'aurais pas dû quitter ton lit. Ton état n'est pas encore assez stable pour ça. - Je me sens beaucoup mieux qu'hier maman. Tu sais bien que je n'aime pas trop rester au lit. - Fais attention tout de même. Une femme enceinte est toujours fragile. Elle prend place à côté de Samy qui lui entoure les épaules de ses bras. - Alors, on a bien dormi sur le canapé du salon ? Sa belle-mère lui jette un regard en biais. - Non. On dort toujours mal loin de chez soi et de son lit. Samy baisse la tête sans rien dire, mais Manel vint à son secours. Parfois, on a tout de même besoin de changer. - Pas dans tous les cas, et particulièrement quand on est marié. - Allons donc maman, oublions ces considérations. Veux-tu un café au lait ou un thé ? à suivre Y. H.