La famille de la presse vient d'être endeuillée par le décès tragique et subit d'un de ses membres. Mardi passé, alors qu'il se rendait à Oran, en compagnie de son fils âgé d'à-peine 5 ans, pour chercher sa femme, garde malade du second enfant hospitalisé, Mansour Arrouche a trouvé la mort dans un accident de la route, non loin de la localité de Bir El-Djir, à l'entrée de la métropole ouest. Sur la voie express de la RN11, légèrement détrempée par une averse matinale, sa voiture a dérapé. Lui et son enfant seront ravis aux siens. Au départ, professeur de philosophie dans le secondaire, le défunt a intégré le milieu de la presse écrite depuis une quinzaine d'années. Dans son corps d'origine, il était l'un des membres fondateurs de la formation syndicale autonome du Cnapest, dont il restera l'un des éléments les plus actifs à l'échelle locale. Au sein de la corporation des journalistes, il fut l'un des initiateurs de la fondation de l'association des journalistes et correspondants de presse de la wilaya de Mostaganem, dont il était le secrétariat général avant d'être élu président pour un mandat, par ses pairs. Introduit par En Nasr de Constantine, il a roulé sa bosse dans le milieu journalistique en couvrant l'événement local pour le compte de nombre d'organes de presse arabophone. Outre les quotidiens régionaux, il était le correspondant d'Essahafa, la publication arabophone de Liberté, jusqu'à sa suspension. Mansour, qui jouissait d'une grande estime, aussi bien de la part des acteurs parfois “écorchés” et incommodés par ses écrits, que parmi ses collègues, de l'éducation nationale et de la presse, a été inhumé le même jour, peu avant la rupture du jeûne, à côté de son enfant.