L'exécution de manière non professionnelle et sans suivi et contrôle rigoureux de la part des services techniques de nombreux projets de réalisation de caniveaux, éclairage public et autres passages aménagés pour animaux, lancés depuis plus d'une année sur le tronçon Annaba-Berrahal, est pour beaucoup aussi dans les nombreux accidents mortels. L'excès de vitesse ne serait pas la principale cause des accidents de la circulation sur les voies d'Annaba, notamment au niveau de celle reliant Annaba à la daïra de Berrahal, d'une longueur d'environ une trentaine de kilomètres, mais plutôt en raison du laisser-aller qui a fait que certaines routes, pourtant à grand trafic routier, ressemblent aujourd'hui à, carrément, des champs de patates. En effet, l'exécution de manière non professionnelle et sans suivi et contrôle rigoureux de la part des services techniques, de nombreux projets de réalisation de caniveaux, éclairage public et autres passages aménagés pour animaux, lancés depuis plus d'une année sur le tronçon Annaba-Berrahal, est pour beaucoup aussi dans les nombreux accidents mortels enregistrés ces derniers mois. À cela il faut ajouter aussi le commerce informel des fruits et légumes tout au long de cette route où des étalages de fortune commencent à prendre forme çà et là. Ainsi, les dépassements sont nombreux. À commencer par le projet de l'éclairage public Annaba-Berrahal en cours de réalisation, lequel est déjà entaché de quelques anomalies, à l'exemple des tranchés réalisés à maints endroits de la voie pour faire passer les files électriques au niveau du parapet. Ces travaux, laissés à l'abandon sans être restaurés, ont causé de nombreux accidents de la circulation, une vingtaine au total en dix jours, fort heureusement sans faire de victimes, contrairement aux dégâts matériels qui sont énormes. Par contre, la réalisation de passages aménagés pour animaux, en l'absence des panneaux lumineux de signalisation, a engendré beaucoup d'accidents mortels. Ici, même la gendarmerie y a laissé des plumes. Pis encore, ces ouvrages pourtant livrés depuis quelques jours, sans pour autant détruire les ralentisseurs, continuent encore de causer des accidents. De même que la finition de ces ouvrages en question laisse à désirer et les usagers se demandent ou sont passés les services techniques de contrôle ? L'autre anomalie qui a coûté, pas plus tard qu'avant-hier la vie à deux citoyens d'Aïn Berda, l'abandon du sable et gravier en grande quantité sur la chaussée par les détenteurs de projets de réalisation de caniveaux. À l'abondance de ces matériaux de construction, vient s'ajouter le commerce informel. Une situation qui gêne ainsi considérablement la circulation, sans omettre les risques d'accidents mortels qu'elle peut engendrer, notamment par la pratique du commerce informel qui prend de jour en jour des proportions alarmantes sur les abords de l'autoroute Annaba-Berrahal. Plus grave encore, près de la localité de Laïb-Amar, ces vendeurs occasionnels qui échappent à tout contrôle d''hygiène exposent leurs produits carrément au beau milieu de la chaussée.