De nouveau, face à l'ASO, le Raed de Kouba a sombré dans la médiocrité. L'adversaire du jour, l'ASO en l'occurrence, n'était pas facile à manier. Cependant, la troupe à Bouarrata n'avait rien “produit” de concret, d'efficace et de rassurant pour la suite des évènements, reproduisant le même scénario que face au CABBA, et qui lui avait, rappelons- le, coûté très cher. Le coach koubéen avait alors déclaré, à l'issue de la bonne prestation de ses protégés face à l'USMB que son équipe était jeune et avait droit à l'erreur. Mais, lors de son dernier match, elle fut méconnaissable au point de provoquer son courroux, exprimé à travers des “gestes” qui laissèrent le public pantois, tant les maladresses techniques que tactiques “furent légion”. Le groupe était tellement amorphe que l'ABC du foot avait été laissé aux vestiaires. Son manque de concentration était flagrant. Comme “hypnotisés” par l'adversaire, les joueurs “fixaient” le ballon, au lieu de faire montre de “clairvoyance” dans le jeu. Kamel Kaci Saïd, l'entraîneur adjoint du RCK, nous révèle “que l'on n'avait pas cessé de crier à l'adresse des joueurs, de jouer par les ailes, d'aérer au maximum le jeu, mais rien à faire, ils ne nous écoutaient plus”. Et d'enchaîner “nous les avons sommés de pas procéder par les balles longues”, un jeu où les Chélifiens s'avérèrent intraitables, “rien à faire, ils continuaient à abuser d'expédier les longues balles”, ajoutera-t-il désabusé, à la fin du match. Cette indiscipline, à notre humble avis involontaire, qui révèle plutôt le manque de métier des Koubéens, à l'heure actuelle, en attendant probablement un renfort dans les jours qui viennent, qui permettra de colmater les nombreuses brèches constatées dans l'édifice du Raed. Et au bout du compte, le RCK “perd deux précieux points” avoue avec tristesse Kaci Saïd, qu'il sera difficile de combler, avec les 3 autres points perdus face au CABBA. Le RCK est sommé de se ressaisir, sinon ... A. H.