Résumé : Samy est sidéré. Wahiba tente d'utiliser Merouane comme bouclier pour le piéger. Pour commencer, elle pousse l'enfant à demander à son père de le faire sortir. Le jeu est clair, Wahiba élabore une stratégie diabolique et reproche même à Samy de délaisser son fils… 31eme partie Samy élève la voix : - Je ne sais pas encore. D'ailleurs, je crois qu'on en a assez discuté sur ce sujet hier. - Hum… Je pensais qu'on avait discuté d'un éventuel arrangement pour reconnaître l'enfant. Mais, d'ici là, rien ne t'empêche de venir voir ton fils, de le faire sortir ou de t'amuser avec lui. - Ecoute-moi bien Wahiba, je ne sais pas à quel jeu tu veux jouer, mais je te préviens : si jamais tu oses faire du mal à Manel ou à quelqu'un d'autre de ma famille, tu le regretteras. - Tu me menaces Samy ? - Prend la chose comme tu voudras, mais je te le répète : tu es prévenue. - Alors, c'est clair. Je reprends le petit et je repars à l'étranger. - Tu ne le pourras plus. - Hein ! Pourquoi ? Tu crois que tu vas m'en empêcher ? - Oui. Je vais t'en empêcher. Cesse donc de te prendre pour celle qui tire les ficelles. Je ne suis pas une marionnette, et notre fis non plus. - Tu ne l'a pas encore reconnu. - Sur papier, pas encore, mais dans la réalité, je ressens ma paternité comme tout autre homme normalement constitué. Les liens de sang ne trompent pas. Wahiba pousse un soupir. - Alors, que décides-tu ? - Je ne sais pas encore. Je vais tout d'abord revoir mon programme, je rappellerai Merouane dans un petit moment. Sans plus attendre, il raccroche et consulte sa montre. L'après-midi venait à peine de commencer. Il n'avait qu'un cours encore à donner dans l'immédiat et après, il sera libre de sa journée. Il pense quand même à appeler Manel pour prendre de ses nouvelles. Cette dernière en profite alors pour lui annoncer qu'elle aimerait partir passer quelques jours chez ses parents pour se reposer. - Si cela peut te faire du bien, je n'en vois aucun inconvénient ma chérie. Mais te sens-tu en assez bonne forme pour te déplacer ? - Oh Samy, je ne suis tout de même pas un éventail. Ma mère tient tellement à m'avoir auprès d'elle pour quelque temps, et je n'ai pas le courage de refuser. - Bien. Prépare-toi alors, je passerai vous récupérer dans un moment. Il raccroche et pousse un long soupir. Manel ira chez ses parents pour quelques jours, et cela lui évitera d'être dans l'embarras s'il veut de temps à autre revoir Merouane. à suivre Y. H.