L'entraîneur du Real Madrid, José Mourinho, a affirmé hier qu'il était la “personne idéale” pour ramener de la “stabilité” dans le club merengue, tout en rappelant qu'il n'était pas un magicien et que les supporters devaient être patients. “Je ne suis pas Harry Potter”, a-t-il rappelé dans une interview au quotidien sportif AS. “Lui, c'est un magicien, mais en réalité la magie n'existe pas. Moi je n'y crois pas. La magie, c'est de la fiction alors que moi je vis du football qui est bien réel”, a-t-il expliqué. Mourinho, venu de l'Inter Milan avec un contrat de quatre ans, a pour objectif d'empêcher le FC Barcelone d'emporter la Liga pour la troisième année consécutive, tout en aidant le Real à passer la barrière des quarts de finale de la Ligue des champions qui reste infranchissable pour le club merengue depuis 2004. Auréolé de ses titres avec l'Inter Milan, Chelsea ou encore le FC Porto, c'est pourtant sur un pénible match nul face à Majorque que l'entraîneur portugais a commencé sa saison. Face aux critiques, Mourinho a appelé les supporters de la maison blanche à patienter. “Nous sommes dans la phase de construction”, a-t-il expliqué. “Savez-vous combien d'entraînements nous avons eu tous ensemble ? Pas même dix”, a-t-il rappelé. Il a également tenu à souligner que, contrairement aux autres entraîneurs du Real Madrid, ses succès antérieurs lui permettaient d'être quelqu'un n'ayant pas peur de prendre des risques. “Mon profil d'entraîneur est différent de ce que le Real a connu ces dernières années. Si les choses se passent mal ici, et que je dois m'en aller, je trouverai un autre club le lendemain (...). Cette stabilité personnelle fait de moi la personne idéale pour être au Real car je n'ai peur de rien”,a-t-il affirmé. “Si j'avais voulu une situation confortable, avec une belle vie et un matelas de sécurité, j'aurais continué avec l'Inter Milan”, a rappelé l'entraîneur, avant de conclure: “J'ai préféré prendre le chemin le plus difficile et venir au Real Madrid, qui a besoin de créer une ligne de stabilité une fois pour toutes.”