Une voiture de marque Renault Express, appartenant à un commerçant, a été volée, dans la soirée de jeudi dernier dans la commune d'Agouni Gueghrane (daïra des Ouadhias), apprend-on de sources locales. On ignore les circonstances exactes de ce vol. Cependant, l'on sait que cette région a enregistré moult fois ce genre de délit et/où souvent des réseaux de trafic de véhicules sont démantelés pas les services de sécurité. Selon nos sources, en plus du véhicule, une somme d'argent et du matériel auraient été volés lors de ce forfait. Aucune information n'a filtré sur l'identité des malfaiteurs. Dans la même localité des Ouadhias, près de Taguemount-Ledjdid, dans la nuit de mercredi à jeudi vers 23h, un groupe d'individus a dressé un faux barrage durant lequel une voiture de marque Passat a été volée. Selon les mêmes sources, un autre faux barrage aurait été érigé dans la même localité des Oudhias, dans la nuit de jeudi à vendredi, sans toutefois préciser ce qui a été subtilisé lors de cet acte. L'on ignore pour le moment s'il s'agit de l'œuvre du même groupe, comme on ignore tout de l'identité de ces malfaiteurs qui, en l'espace de 24h, ont réussi à dresser impunément deux faux barrages. Ce qui démontre une recrudescence de vol de véhicules. Même situation dans la wilaya de Boumerdès où, selon des renseignements fiables, pas moins de trois voitures, deux de marque Toyota Hilux et un camion, ont été volés la semaine passée, en plus d'une Atos, utilisée dans le dernier attentat kamikaze contre un convoi militaire à Zemmouri. Face à cette situation, qui démontre une recrudescence des vols de voitures, soit par des réseaux de trafiquants de véhicules, soit par des réseaux terroristes qui recourent aux attentats par lesquels ils cherchent probablement l'effet médiatique, de nombreux barrages de filtration et de contrôle, dressés à l'entrée de routes menant vers la capitale et des wilayas limitrophes, sont présents. Terrorisme-banditisme Le commun de mortels ne se pose pas moins des questions. N'existe-t-il pas de liens entre les réseaux terroristes et le grand banditisme écumant nos villes et villages ? Ces réseaux ne sont-ils pas exploités dans le blanchiment d'argent récolté ça et là dans des rapts et des faux barrages ? Les terroristes recourent-ils aux services et à l'appui des malfrats dans l'alimentation et la gestion logistique de leur activité (fourniture de véhicules, de matériels informatiques, de lignes téléphoniques…) ? Ou plutôt, ces “prestations” dont ils bénéficient sont-elles limitées aux tâches de réseaux de soutien, prises en charge par quelque entourage distingué ou familier aux terroristes, comme il a été démontré dans le passé ? Les mêmes questionnements taraudent aussi l'esprit quant aux opérations parfois spectaculaires des actes impunis de banditisme. Ce type de banditisme de grands chemins n'est-il pas en train d'exploiter l'image ternie des terroristes afin d'accomplir son forfait en organisant des kidnappings “privilégiés” pour gagner de fortes rançons ?