Le Parti des travailleurs (PT) tiendra son congrès vers la fin du mois d'avril 2003, a annoncé, hier, le secrétariat politique de ce parti. Dans un communiqué rendu public à l'issue de la réunion de son comité central, le PT indique qu'un plan d'assemblées générales a été mis sur pied pour “ouvrir la discussion et intensifier la structuration en cours du parti, par l'intégration et la formation des nouveaux militants et l'assainissement des questions financières”. À propos du scrutin local du 10 octobre dernier, le PT, qui se félicite notamment des “résultats ayant confirmé la progression du parti”, considère que “l'unité d'action” avec d'autres partis “est un moyen privilégié d'intervention” pour la défense “des intérêts des larges couches de la nation”. Abordant la situation sécuritaire, le Parti des travailleurs réitère “l'urgence” d'un “congrès national algérien pour asseoir une solution politique, pacifique, démocratique et nationale, capable de mettre fin à la violence et de préserver les vies humaines”. Sur le plan social, le PT compte “multiplier les initiatives en direction des partis majoritaires” pour “l'utilisation des recettes publiques afin de satisfaire les besoins sociaux urgents et des revendications des salariés et des larges couches de détresse”, ainsi que pour “la relance de la production nationale et des grands travaux créateurs de richesses et d'emplois”. “Halte aux provocations” • Dans une déclaration publiée hier suite à la réunion de son comité central, le week-end dernier, le Parti des travailleurs s'est exprimé sur la situation qui prévaut en Kabylie. Appelant les institutions à l'arrêt des provocations, il considère “la poursuite des arrestations et la fin de non-recevoir opposée aux protestations des avocats en solidarité avec leurs collègues victimes d'actes violents, participent à l'aggravation du pourrissement de la crise”, note la formation de Louisa Hanoune. Au sujet de la recrudescence des massacres, elle réaffirme l'urgence d'un congrès national pour asseoir une solution pacifique à la crise.