Une chose est sûre, tout le monde a applaudi l'ouverture du CHU de Béjaïa. Mais force est de constater qu'il ne manquera pas de causer des dégâts collatéraux. On apprend de sources sûres que le centre hospitalo-universitaire prévoit de récupérer l'auberge de Sidi-Ouali. Seulement, ce n'est pas tous ses pensionnaires qui seront transférés vers le foyer des personnes âgées. Quid des femmes et des jeunes filles ainsi que de leur progéniture ? Pour les membres de l'association Rahma, il n'y a aucun doute “elles vont se retrouver à la rue”. La LADDH de Béjaïa que dirige Saïd Salhi a interpellé les autorités afin de “trouver une solution dans le respect de la dignité de ces personnes vulnérables, qui sont à la charge de l'Etat”. On apprend aussi qu'une pétition circulerait via le Net et les réseaux associatifs. On y appelle l'opinion publique à une mobilisation pour venir en aide à cette frange de la société.
