Au courant de la semaine dernière, les services de police ont, par coïncidence, mis la main sur un réseau d'avortement qui activait au niveau de la cité Dar el-Hayat, au centre-ville d'Oran. Selon nos sources, c'est un différend entre l'infirmière effectuant l'opération d'avortement et sa patiente sur le payement du service fourni suivi de cris qui alerta les voisins qui ont, à leur tour, avisé les services de police. En fait, l'infirmière, qui exerçait dans une clinique privée et qui avait pris pour clinique clandestine pour les opérations d'avortement l'appartement d'une amie à elle résidant en France, exige quatre millions pour tout avortement. Or, sa dernière patiente ne lui a remis que trois millions de centimes et devait lui remettre le reste de la somme à la fin de l'opération. La patiente, qui venait de se débarrasser d'une grossesse de trois mois, a failli à son engagement et n'a pas remis les dix mille dinars restants à l'infirmière. Celle-ci ne se laissa pas faire, elle a commencé à crier après sa patiente qui, à son tour, haussa le ton et se mit à hurler. Une fois alertés, les policiers se sont rendus dans cet appartement et y ont découvert les ustensiles médicaux servant aux avortements. L'infirmière et sa patiente ont été arrêtées et l'appartement mis sous scellé. Selon nos sources, cette infirmière avait des complices, des personnes qui servaient d'intermédiaires entre elle et ses patientes. Une enquête est ouverte par les services de police sur cette affaire.