C'est un frère aussi affligé par le décès du professeur Mohamed Arkoun que déçu par l'immobilisme des autorités algériennes qu'on a eu à rencontrer hier, journée durant laquelle cet islamologue algérien devait être inhumé à Casablanca, au Maroc, sur décision de son épouse. “Le professeur Arkoun sera inhumé aujourd'hui, vendredi, (hier, ndlr) à Casablanca et sa famille se voit ainsi privée de faire son deuil, de même que les nombreux citoyens algériens admirateurs de ses idées et la population d'Aït Yenni ne pourra pas lui rendre un dernier hommage à l'endroit où il a toujours souhaité être enterré”, est-il expliqué dans la déclaration transmise à notre bureau par la famille du défunt. à travers cette même déclaration, la famille Arkoun a expliqué que suite au décès de Mohamed Arkoun à Paris, la famille de concert avec les citoyens et l'appui de certaines personnalités ont conjugué tous leurs efforts à l'effet de rapatrier le corps du défunt vers sa terre natale, mais les nombreux appels adressés dans ce sens à son épouse n'ont malheureusement reçu aucun écho favorable. Déçue, la famille de ce professeur émérite à Sorbonne-Nouvelle et chercheur de la pensée islamique a déploré dans son document l'immobilisme des autorités algériennes quant au rapatriement de la dépouille. “La famille Arkoun aurait souhaité, qu'à titre de reconnaissance, les autorités algériennes compétentes réagissent pour que le professeur Arkoun puisse reposer chez lui à Taourirt Mimoun”, est-il déclaré dans le document.