Les enseignants du CEM Ibn-Koteïba (CEM Nouveau) ont observé une heure d'arrêt de travail, lundi, pour protester contre le mauvais comportement du P/APC de la ville de Boufarik envers leurs collègues. Ce dernier, avait, devant des élèves, insulté, déshonoré et manqué de respect à l'intendant, les enseignants et les surveillants de l'annexe Issa-Benmoussa, une école primaire qui accueille (faute de place au CEM) sept classes de la deuxième année moyenne. L'établissement, dont la gestion relève de l'APC, se trouve dans une situation d'insalubrité intolérable, il croule sous les ordures massées depuis des mois. Cette situation désespérante a incité l'intendant, les surveillants et quelques travailleurs du CEM Ibn-Koteïba de prendre l'initiative de procéder eux-mêmes au nettoyage de l'annexe afin de pouvoir accueillir les élèves dans de meilleures conditions, après une semaine de la rentrée scolaire. Cette démarche a provoqué la colère du P/APC qui s'est précipité vers l'annexe après avoir été interpellé par le chef de daïra sur la situation dans laquelle se trouve l'annexe. À noter que cette dernière souffre aussi du manque d'eau et il existe un seul sanitaire utilisé par les filles et les garçons. Dès son arrivé sur les lieux, le P/APC a commencé à lancer des obscénités en direction des travailleurs du CEM, croyant qu'ils étaient des employés de l'APC. L'intendant intervient pour tenter de calmer le P/APC, tout en lui reprochant son comportement. Mais le coléreux P/APC provoque une prise de bec avec l'intendant ; ils ont failli en venir aux mains. Les surveillants et les enseignants qui ont assisté à la scène ont tenté eux aussi d'intervenir pour calmer le P/APC, en vain ; ils se font eux aussi insulter par le premier magistrat de la ville qui les a chassés de l'annexe. Indignés et humiliés, les éducateurs, après avoir regagné le CEM Ibn-Koteïba, ont fait un rapport à la directrice et à la direction de l'éducation. Une plainte a été déposée au tribunal de Boufarik par l'intendant contre le P/APC pour insultes.