Le ministre de l'Education nationale n'a pas nié “l'existence de problèmes et de dépassements dans les concours de recrutement des enseignants”. C'est en tout cas ce qu'il a laissé entendre jeudi à l'APN. Ce faisant, pour le membre du gouvernement, “ces dépassements sont également enregistrés dans d'autres secteurs et à tous les niveaux, d'où la nécessité d'y remédier”. Le ministre, qui intervenait en réponse à une question posée par un député à l'APN lors d'une séance plénière dédiée aux questions orales, a aussi évoqué la crédibilité des concours. “Elle est en général difficile à assurer”, a-t-il indiqué, non sans faire remarquer que les parties en charge veillent d'année en année à les améliorer. Dans ce cadre, le ministre se dit totalement réfractaire aux cas avérés de manipulation ou de dépassement enregistrés lors de ces concours. Sur les œuvres sociales du secteur de l'éducation, M. Benbouzid expliquera que le dossier se trouve actuellement “au niveau du gouvernement qui examine chacun de ses aspects”. Le dossier ne concerne, en aucun cas, le ministère de l'Education, a précisé le ministre, soulignant que les parties en charge actuellement de ce dossier prenaient en compte les intérêts des travailleurs de l'éducation. Le pluralisme syndical, dit-il, “incite à plus d'ouverture pour que chaque syndicat contribue à la gestion des fonds des œuvres sociales”. La détermination de son département ministériel à œuvrer de concert avec tous les syndicats, sans exception aucune, a été souligné par le ministre. Par ailleurs, le ministre de l'Education nationale a expliqué que le recrutement des enseignants du cycle secondaire se basera, à partir de cette année, sur l'obtention d'un master ou d'un magister. “Le recrutement des enseignants du cycle secondaire est tributaire de l'obtention par le candidat à ce poste, d'un master ou d'un magister, en vue d'améliorer la qualité de l'encadrement, qui a un effet direct sur la qualité des résultats obtenus à la fin de l'année”, a-t-il dit, en substance.