Dans une intervention devant la sixième conférence des parties à la Convention internationale sur la désertification, tenue récemment à la Havane (Cuba), le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'environnement, Chérif Rahmani, a rappelé que “la lutte contre la désertification constitue une des premières préoccupations (de l'Algérie) et qu'elle s'inscrit dans le cadre du processus du développement durable prévu dans le Plan national d'actions environnementales et du développement durable (Pnaedd)”. À ce titre, il a estimé qu'elle ne peut faire l'objet “d'une démarche cloisonnée et techniciste” et qu'elle appelle à “une action agro-sylvopastorale multidimensionnelle”. Une démarche, selon lui, qui doit toucher, entre autres, la protection des ressources naturelles (eau, sol), la préservation des ressources biologiques, l'adaptation de l'habitat à l'architecture et une multi-activité qui préserve les valeurs et les patrimoines archéologiques et culturels. Rahmani a expliqué que cette démarche nécessite l'implication des collectivités locales et des jeunes “dans le cadre de la prévention et de la bonne gouvernance”. Il est à noter, par ailleurs, qu'une réunion internationale des bailleurs de fonds est prévue au cours du mois de décembre à Alger. K. K.