RéSUMé : Mélissa est tombée amoureuse de lui. Pour sortir avec lui, elle prétexte avoir des achats à faire pour son mariage. Elle doit le retrouver à la gare routière. Si sa relation est découverte, elle le payera de sa vie… 14eme partie Belkacem et Mélissa se rendent à Sidi Fredj où ils déjeunent. Il la complimente sur la tenue qu'elle porte, une jolie robe violette, sans manches, décolletée et courte. Elle l'a empruntée à une voisine tout simplement pour lui en mettre plein les yeux. Elle s'est faite belle pour lui. Il n'y a que des inconnus. Ils sont plus libres. Il peut la manger des yeux sans craindre le regard des autres. Il y a tant d'amoureux autour d'eux. - Est-ce que tu es déjà sorti avec une de tes employées ? - Aujourd'hui, répond-il. Je suis heureux qu'on puisse passer du temps ensemble. Au bureau, tous m'épient. - Surtout Souad. Elle n'aime pas qu'on s'approche de toi, dit Mélissa. Moi, en particulier. - Elle se comporte ainsi avec tous les employés. Elle sait que j'ai du travail et m'évite les dérangements. - Est-ce qu'il y a eu quelque chose entre vous deux ? l'interroge-t-elle. Belkacem la foudroie du regard. - Non. - À voir comment elle te regarde et tout, je crois le contraire. - Si nous n'étions pas dans un lieu public, je t'aurais giflée ! Il se contente de lui serrer la main très fort au point où la jeune fille ne respire plus. S'ils n'étaient pas dans un lieu public, elle aurait certainement crié. - Et nous, comment cela se passera ? - Nous ne pouvons pas nous afficher, dit-il. Tu t'attirerais des ennuis. - Oui, je n'en doute pas, répond-elle. Mais je serai quoi pour toi ? Une conquête de plus ? - Non, tu es différente des autres. Il relâche sa main. Quand elle la regarde et qu'elle voit la trace de ses doigts, elle ne pense pas qu'il peut être brutal, mais qu'il est fort et qu'il ignore combien il peut l'être. Elle sourit en l'imaginant la serrer dans ses bras. Elle étoufferait sûrement. - Dis, tu n'as pas de petit ami ? Mélissa s'empresse de secouer la tête pour lui dire non, sentant au fond d'elle-même qu'elle recevrait une gifle si elle disait la vérité. - Non, personne à part toi, dit-elle. Et toi ? - Le plus important est que toi tu sois libre ! réplique-t-il. Je te veux fidèle, rien qu'à moi. - Je serai toujours à toi, lui assure-t-elle. Tant que tu le voudras. Il a un doux sourire, en repoussant une mèche de cheveux derrière l'oreille. Il lui caresse la joue tout en s'approchant. Elle ne peut s'empêcher de fermer les yeux, espérant un baiser. Ce baiser dont elle a tant rêvé… À suivre A. K.