RESUME : Bilel la prend dans ses bras et ils tombent sur le sable mouillé. Ils rient comme des enfants. Bilel est sûr de ses sentiments. Même Mélissa. Ils décident d'aller chez ses parents. Elle frappe mais personne ne vient ouvrir. Elle se rappelle avoir une clef et ouvre. Elle entre seule… 14eme partie -Bilel ! Bilel ! viens m'aider ! Mélissa crie, affolée et choquée. Elle vient de lui ouvrir et le précédant, elle le guide à travers la maison jusqu'à la chambre de ses parents. Sa mère est là, au lit, d'une pâleur mortelle. Elle n'est pas inconsciente mais elle est trop faible pour parler, pour bouger. - Il faut appeler une ambulance. Il faut l'emmener à l'hôpital. Fais quelque chose, Bilel ! - Au lieu de perdre notre temps à appeler et à les attendre, pourquoi ne pas l'emmener tout de suite ? Mélissa touche de nouveau le front de sa mère et le trouve encore plus glacé. - J'ai peur, Bilel. Elle pose cette fois son oreille la poitrine de sa mère. Elle perçoit faiblement les battements de son cœur. - Il bat ! - Je vais rapprocher la voiture de l'entrée… Bilel touche Mélissa au bras pour qu'elle lève la tête. - Quelqu'un vient d'entrer, lui dit-il. En sortant de la chambre, Mélissa tombe sur son père - Maman n'est pas bien, lui dit-elle. Elle ne parle pas, elle ne bouge pas. J'ai demandé à Bilel de l'emmener à l'hôpital. - Ce n'est pas la peine, elle en revient, lui répond son père Saïd. Ils ne peuvent plus rien pour elle ! - Oh non ! s'écrie Mélissa. Tu n'es pas en train de me dire qu'elle va mourir ! - Cela nous arrivera aussi ! Mélissa éclate en sanglots et va s'asseoir sur le bord du lit, prenant la main glacée de sa mère entre les siennes. La jeune fille a un frisson quand sa mère ouvre les yeux. Un léger sourire étire ses lèvres. - Maman, je suis là, dit Mélissa, en lui caressant le front. Tu ne peux pas savoir combien je t'aime ! Sa mère ne souffle mot malgré cet éveil. Mélissa se tourne vers son père qui se tient près de Bilel - Parle-lui, elle t'entend. Si tu veux, nous sortons, propose-t-il. - Non, j'ai peur. - C'est ta mère, Mélissa. Elle ne peut te faire aucun mal. On te laisse un moment seule. Dis-lui tout, peut-être que cela l'apaisera. Les yeux de sa mère suivent Bilel et son mari. Dès que la porte s'est refermée, Mounira regarde sa fille. Comme pour l'encourager, sa main s'accroche un peu plus fermement aux siennes. - Il voulait te connaître, c'est un ami de Fouad. Il voulait vous voir… - Mes prières ont été entendues, souffle-t-elle. Tout en pleurant, Mélissa lui raconte son séjour chez sa sœur puis la sortie à Sidi Fredj avec Bilel, ses promesses du bonheur à venir si elle accepte de lui donner l'occasion de le concrétiser. Elle lui parle aussi de la réaction de ses parents. Elle craint que cela ne leur pose un problème plus tard. - Mélissa, donne-moi l'occasion de te voir heureuse. Mes jours sont comptés. Va, appelle ton père et Bilel. A. K. (À suivre)