Le film algérien s'est très bien distingué à la 4e édition du Festival international du film amazigh d'Agadir (Maroc). Cette belle moisson n'est pas le fruit du hasard, mais vient récompenser le dynamisme du film amazigh, qui, tout au long de ces dix dernières années, n'a cessé d'évoluer et de s'enrichir. De nouveaux cinéastes et documentaristes viennent apporter leur enthousiasme et dynamisme à ce jeune cinéma. Le Haut-commissariat à l'amazighité s'est réjoui du palmarès réalisé par les cinéastes algériens à Agadir qui ont, notamment, récolté le Grand prix du festival pour le film long métrage décroché par Lyazid Khodja et Rachid Ben Allal avec Si Muhend U M'hend. Le prix du meilleur documentaire a été décerné à Kamel Hamadi : Ger yenzizen, réalisé par Abderezak Larbi-Chérif, alors que le prix de la meilleure interprétation féminine a été décroché par la comédienne Anya pour sa prestation dans le film la Maison jaune de Aomor Hekkar.