C'est hier qu'a débuté le concours pour le magistère au département d'histoire à l'université de Bouzaréah. Le responsable du département nous fera savoir que tout se passait dans de bonnes conditions, même s'il reconnaît quelques lacunes. Néanmoins, les étudiants demeurent sceptiques et ne cachent pas leurs inquiétudes. C'est ce qu'ont laissé entendre certaines candidates, spécialisées dans l'histoire du Maghreb et de l'empire ottoman : “On ne se fait pas trop d'illusion, le nombre de places est tellement limité qu'il est très difficile de décrocher le sésame pour le magistère. 25 places pour 1 700 candidats, nos chances de décrocher le billet pour le magistère sont infimes, mais on vient quand même dans l'espoir de réussir. Nous savons que certains vont user de leurs connaissances et d'interventions pour arriver les premiers”, diront-elles. Cela n'est pas tout, l'hébergement est aussi au cœur du problème pour ces candidats et candidates qui semblent avoir toutes les peines du monde à trouver une chambre dans les cités universitaires, sachant qu'ils viennent tous de loin. Pour le responsable du département histoire à l'université de Bouzaréah, M. Chouitem Arezki, des critères s'imposent pour les prétendants au concours du magistère. D'abord pour dégraisser le nombre de postulants, mais aussi et surtout pour améliorer la qualité de la formation et relever le niveau des études. “C'est quelque peu difficile, notamment pour le début du concours avec l'arrivée en retard de certains étudiants due essentiellement aux conditions climatiques. Ceci, en plus du nombre important de candidats pour seulement 25 postes, mais je peux dire qu'à présent nous maîtrisons la situation. Cela dit, il faut savoir que ce chiffre est prescrit par la tutelle. Ceci en plus du fait qu'avant, il y avait 11 spécialités et aujourd'hui seulement 5. J'ajouterai que la situation va s'améliorer, car aujourd'hui encore on suit la méthode classique, mais avec le système LMD les choses vont changer”, rassure M. Chouitem. De leur côté, les professeurs se sont dit très à l'aise et affirment que les salles de 20 à 25 personnes sont gérables. “Nous avons travaillé ce matin, cela s'est très bien passé”, nous dira l'un d'eux. Mais, aussi bien pour les étudiants que pour les professeurs et les responsables administratifs, le système LMD sera la meilleure solution quant aux modalités d'accès au magistère.