Les épreuves du BEF (Brevet d'enseignement fondamental) débutent aujourd'hui et concernent les zones sinistrées par le séisme du 21 mai dernier, à savoir Alger, Boumerdès et deux communes de la wilaya de Tizi Ouzou. “Le même dispositif installé lors du déroulement des épreuves du bac est reconduit pour le BEF, avec notamment la présence d'un psychologue dans la plupart des centres d'examen”, affirme Mme Assia Atmania, chargée de communication à l'Académie d'Alger. L'apport de ces spécialistes est loin d'être négligeable, si l'on tient compte des conditions exceptionnelles qui entourent la tenue des épreuves. La rupture due aux vacances, ainsi que les séquelles encore perceptibles chez bon nombre de collégiens, durement éprouvés par le drame de mai dernier, sont autant de facteurs susceptibles de déstabiliser les candidats. La présence d'une équipe médicale dépêchée par le ministère de la Santé, renforcée par les psychologues, permet d'envisager une prise en charge effective du candidat, en cas de panique, de blocage ou de toute autre manifestation de stress. “À défaut d'avoir un chiffre suffisant, nous avons axé sur les régions les plus touchées et c'est donc là que se trouveront les 122 psychologues qui, il faut le signaler, sont requis en cours d'année scolaire, dans le cadre de l'orientation scolaire”, poursuit-t-elle. C'est à 7h30 qu'il a été procédé au lancement symbolique des épreuves au CEM Abdelmalek-Temmam sis aux Anassers, Alger, et ce sont 64 864 candidats répartis sur 181 centres qui passeront le dernier cap avant l'entrée au lycée. Les épreuves réparties sur deux jours sont supervisées par pas moins de 12 175 encadreurs et intéressent 50 410 candidats d'Alger, 14 030 de Boumerdès et 424 de Tizi Ouzou. Les révisions semblent avoir été fastidieuses, de l'avis de plusieurs collégiens interrogés, bien que “certains aient bénéficié de cours de soutien jusque pendant les épreuves du bac, dans l'enceinte des écoles non retenues pour le déroulement des examens”, se plaît à rappeler Mme Atmania. Ce serait le cas de différents collèges de la capitale, à l'instar du CEM Takfarinas de Belouizdad et Mohamed-Taleb de la Casbah. Ils ne reste plus à nos potaches qu'à fournir un ultime effort pour se retrouver sur les listes des lauréats, le 30 septembre prochain. D. L.